Le cinéaste oscarisé Andrew Stanton signe avec JOHN CARTER un grand film d’aventures qui se déroule sur la planète Barsoom (Mars), peuplée de tribus guerrières et d’extraordinaires créatures. Tiré du premier livre du « Cycle de Mars » d’Edgar Rice Burroughs, le film raconte le fascinant voyage de John Carter, qui se retrouve inexplicablement transporté sur Barsoom, au cœur d’une guerre mystérieuse entre les habitants de la planète. Parmi tous les êtres étranges qui peuplent cet univers, il fera la connaissance de Tars Tarkas et de la captivante princesse Dejah Thoris. Dans ce monde sur le point de disparaître, Carter va découvrir que la survie de Barsoom et de son peuple est entre ses mains …
Pas honteux mais trèèès moyen
Le défaut majeur du film, c’est son côté « produit marketing ».
C’est lisse, fade.
Gentillet, trop propre.
On sent nettement l’influence de la firme aux grandes oreilles (cf. le gimmick purement disneyen de l’acolyte animalier mignon).
On pense aussi parfois aux pires aspects de l’imagerie lucasienne (le côté « tout numérique » et les Tharks un brin Jar-Jar Binks évoquent forcément la honteuse prélogie).
Le scénario a un côté retro sympathique mais accumule les tares : zéro émotion, enjeux narratifs qui laissent de marbre, histoire qui accuse de sérieux coups de mou.
Et puis, malgré ses trucages de pointe qui claquent bien, le métrage est trop numérique, ça manque de matière à l’écran.
Sinon, le film est spectaculaire mais aurait pu l’être mille fois plus
Les scènes d’action sont toutes expédiées à la va vite
Un exemple parmi tant d’autres : le combat dans l’arène (court, frustrant).
A noter que le directeur de casting a bon goût en matière de séries TV : The Wire (Dominic West), Breaking Bad (Bryan Cranston), Rome (Ciaran Hinds, James Purefoy, Polly Walker).
A l’arrivée, un divertissement friqué qui manque d’âme.