
Cold Rock, petite ville minière isolée des Etats-Unis, de nombreux enfants ont disparu sans laisser de traces au fil des années, et n’ont jamais été retrouvés. Chaque habitant semble avoir sa théorie sur le sujet mais pour Julia, le médecin dans cette ville sinistrée, ce ne sont que des légendes urbaines. Une nuit, son fils de 6 ans est enlevé sous ses yeux par un individu mystérieux. Elle se lance à sa poursuite sachant que si elle le perd de vue, elle ne reverra jamais son enfant.
Un peu déçu

Je l’ai trouvé moyen alors que je ne demandais qu’à l’aimer.
Disons que venant de Pascal Laugier (The tall man succède quand même à Martyrs) je m’attendais à quelque chose de plus fort, de plus viscéral.
La révélation (le cœur du film) m’a parue un peu faiblarde.
L’idée est bonne mais ça ne m’a pas touché plus que ça.
Après, The secret n’est pas mauvais non plus.
En tout cas, pour son premier long-métrage tourné sur le continent américain, Laugier n’a pas perdu son âme ni son savoir-faire.
C’est carré, il y a une ambiance et c’est un authentique film d’auteur

On y retrouve donc certaines de ses thématiques de prédilection (obsessions ?) : l’enfance tourmentée, l’importance des personnages féminins, le goût pour les décors délabrés, une organisation aux aspirations nébuleuses, ...
Et puis le casting est probant entre une Jessica Biel qui gagne enfin ses galons d’actrice et des seconds rôles biens choisis (Jodelle Ferland, Stephen McHattie, William B. Davis).
A l’arrivée, le métrage n’est pas déplaisant mais dégage une grosse sensation de « ça aurait pu être mieux ».
Dommage.