
(A ne pas confondre avec Michael Cold Ass, porno gay des seventies ... nan je déconneAu XVIème siècle dans les Cévennes, le marchand de chevaux Michael Kohlhaas mène une vie familiale prospère et heureuse. Victime de l'injustice d'un seigneur, cet homme pieux et intègre lève une armée et met le pays à feu et à sang pour rétablir son droit.

Intéressant !

Un film taiseux, austère, âpre.
Rugueux, à l’image de ses décors cévenols (vent, rocaille) et du personnage-titre, campé par un Mads impérial (j’adore les films où il joue en français)

Visuellement, c’est superbe.
Mise en scène ultra précise (plans tirés au cordeau) et photographie sublime (avec pas mal de scènes très sombres et un art consommé du clair-obscur).
Un titre imprévisible, un peu bizarre (la séquence avec Lavant) et ambitieux (quelque part, c’est un peu notre Braveheart à nous).
Assez irracontable aussi

Disons que j’ai plutôt aimé sur le moment, tout en n’ayant pas forcément envie de le revoir (du moins, pas de sitôt).
Une expérience cinématographique assez curieuse
