The immigrant (James Gray - 2013)

[dino VELVET]

1921. Ewa et sa sœur Magda quittent leur Pologne natale pour la terre promise, New York. Arrivées à Ellis Island, Magda, atteinte de tuberculose, est placée en quarantaine. Ewa, seule et désemparée, tombe dans les filets de Bruno, un souteneur sans scrupules. Pour sauver sa sœur, elle est prête à tous les sacrifices et se livre, résignée, à la prostitution. L’arrivée d’Orlando, illusionniste et cousin de Bruno, lui redonne confiance et l'espoir de jours meilleurs. Mais c'est sans compter sur la jalousie de Bruno ...

Vu il y a quelques temps et j'ai bien aimé (cette photo ! ).

J'y reviens plus tard car le film mérite une review digne de ce nom et, là, je n'ai pas les yeux en face des trous

[dino VELVET]

Vu il y a quelques semaines et j’ai bien apprécié

Pas de doute, nous sommes bien chez James Gray

Tout est là :

- la thématique de la famille

- le milieu immigré

- la toile de fond newyorkaise

- le côté tragique

- le triangle amoureux

- les personnages forts et relativement ambigus

- l’impeccable direction d’acteur

Je n’oublie pas, bien entendu, la facture furieusement classique.

Cette apparente simplicité, ce côté efficace et « évident ».

Une sorte de « classicisme postmoderne ».

Pour moi, Gray est un cinéaste singulier car il signe des mises en scène purement à l’ancienne dans un contexte où il est presque le seul à le faire, du moins au sein de sa génération (j’exclue donc ces messieurs Eastwood, Carpenter et Costner).

Intéressant

Toujours est-il que cette réalisation, alliée à l’une des plus belles photographies de ces dix dernières années (Darius Khondji s’est surpassé !) et à une direction artistique à tomber (ces décors !), fait de The immigrant un film plastiquement étourdissant

Après, malgré toutes ces indéniables qualités, ça reste pourtant le Gray que j’aime le moins.

Ça doit tenir au sujet (moins d’affinités qu’avec les précédentes histories tournées par le bonhomme) et au fait que le film soit un poil longuet.

M’enfin, cinq longs-métrages et cinq bons films ... quel parcours !