
Voilà un film qui avait tout pour me plaire et que je ne demandais qu’à apprécier ...Ellis et Neckbone, 14 ans, découvrent lors d’une de leurs escapades quotidiennes, un homme réfugié sur une île au milieu du Mississipi. C’est Mud : un serpent tatoué sur le bras, un flingue et une chemise porte-bonheur. Mud, c’est aussi un homme qui croit en l’amour, une croyance à laquelle Ellis a désespérément besoin de se raccrocher pour tenter d’oublier les tensions quotidiennes entre ses parents. Très vite, Mud met les deux adolescents à contribution pour réparer un bateau qui lui permettra de quitter l’île. Difficile cependant pour les garçons de déceler le vrai du faux dans les paroles de Mud. A-t-il vraiment tué un homme, est-il poursuivi par la justice, par des chasseurs de primes ? Et qui est donc cette fille mystérieuse qui vient de débarquer dans leur petite ville de l’Arkansas ?
Et pourtant, ce fut une déception

Le constat est implacable : je ne suis pas rentré dedans.
Difficile de dire pourquoi mais c’est comme ça ...

C’est fâcheux car, j’en conviens, le métrage a pourtant plein de qualités :
- Une thématique « fin de l’enfance » (on me l’avait vendu comme le nouveau Stand by me) bien traitée (les gamins sont justes, leurs actions crédibles).
- Une atmosphère Sud des USA magnifiée par la réalisation de Jeff Nichols.
- Un Matthew McConaughey charismatique à crever (même s’il est encore meilleur dans True detective !

- Un dernier acte franchement réussi.
Dommage donc
