Le loup de Wall Street (Martin Scorsese - 2014)

[Martin K]

J'y vais vendredi.

[BouBout]

DiCaprio a vraiment ce petit truc en plus qui le classe dans les grands acteurs.
Sa prestation est juste parfaite.
Après le personnage, je n'arrive pas à m'y attacher. Mais c'est le rôle qui veut ça.
Et son "meilleur ami", campé par Jonah Hill, je lui foutrai des baffes tout le long du film.

[Martin K]

Je crois en effet que Scorsese n'a pas voulu rendre le personnage attachant.
Drôle, à la limite, mais pas attachant.

[peter wonkley]

Il reste dans mon top 5 pour le moment

Le Lemmon 714

[Pp79]

Ça y est je l'ai !
Visionnage normalement ce week-end

[Martin K]

Il reste dans mon top 5 pour le moment

Top 5 de l'année ? Top 5 absolu ?
C'est quoi les quatre autres ?

[peter wonkley]

bonne question tiens !!!

[Pp79]

J'ai pas réactionné pour le moment. Donc : POOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOH !
Magique. Genre, le seul truc que je me disais est que j'aurais du bosser là bas !!!

Comme elle est exceptionnelle sa femme (la deuxième je veux dire )

[dino VELVET]

J'arrive pas à me motiver pour le voir, ça tient au sujet qui ne me botte guère ...

[dino VELVET]

UUUUUUUUUUUP

A l’origine, le film ne m’attirait pas spécialement (disons que j’ai assez peu d’affinités avec le sujet).

Et puis Scorsese et les échos très favorables (notamment en ces lieux) m’ont motivé.

Bref, je l’ai vu et l’ai trouvé ... franchement bon !

Un film-tourbillon qui emporte tout sur son passage, dans une tempête de poudre blanche et un raz-de-marée de formes galbées.

Ce qui m’épate le plus, c’est l’effet du temps qui passe chez Scorsese

Les années lui apportent une plus grande technicité mais n’érodent en rien sa verve.

A plus de soixante-dix balais, il déploie une énergie, une fougue digne d’un jeune réalisateur assoiffé de création cinématographique.

C’est hallucinant

J’en profite, au passage, pour saluer l’impressionnant travail de montage de la fidèle Thelma Schoonmaker. Le film ne serait sans doute pas tout à fait pareil sans cette dame. Qu’on se le dise

Avec Le loup de Wall Street, Scorsese délaisse le milieu de la mafia italo-américaine pour le monde des affaires et le virage n’est pas aussi abrupt qu’on pourrait le croire, loin de là.

Le parallèle est même assez évident : idéologie proche (en gros, on entube le peuple), modalités d’action voisines (on bafoue la loi), finalité identique (faire le plus de blé possible), figure du leader non anodine (gourou du fric, Jordan Belfort est une sorte de parrain pour ceux qu’il emploie).

A noter, aussi, une folie, sensation de fuite en avant qui rappelle certains des films mafieux du grand Marty, Casino en tête.

Le film est une vraie boule d’énergie qui va à fond la caisse (les trois heures passent très vite).

Un truc étonnant et détonnant, grisant, poilant (il y a même un moment purement Will Ferrell / Jim Carrey ! ).

A noter, pour finir, que :

- Le film est un superbe portrait des travers les plus vils des années 80 / 90 (le côté bling-bling, superficiel, matérialiste à crever).

- Le casting est juste magistral

- Oliver Stone a dû tirer la tronche en voyant le film, son Wall Street faisant bien pâle figure à côté ...

J’ai franchement bien apprécié !

[u ribellu]

Et bien la mon Dino, tu me fais vraiment plaisir et ça me redonne même envie de revoir le film.

Pour moi c'est clairement l'un des meilleurs films que j'ai vu l'an dernier et j'aurais trop trop aimé avoir la vie de ce mec, car putain il a du s'amuser lui.

[dino VELVET]

j'aurais trop trop aimé avoir la vie de ce mec

Tu es sûr

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[u ribellu]

Oui c'est sur que ça non hein...