Bryan Singer revient aux affaires ... et signe le meilleur opus de la saga !
Un anti blockbuster savamment déguisé.
Un Cheval de Troie artistique.
Discrètement, Singer tord le cou aux conventions des grosses machines hollywoodiennes.
Il y a certes quelques scènes spectaculaires (les combats contre les Sentinelles dans le futur, le stade déplacé par Magnéto) mais ce n’est que pour mieux tromper l’ennemi
X-Men days of tuture past est, en réalité, une œuvre tout en psychologie et en émotion(s), un film de personnages
Une grosse production avec une âme (remarquez bien les enjeux du film : il ne s’agit de tuer ou de détruire mais de convaincre des personnes de faire ou ne pas faire certaines choses ... simple mais puissant).
Ça en fait donc un titre rare et précieux dans le paysage cinématographique actuel
Narrativement, c’est du travail d’équilibriste :
- C’est parfaitement raccord avec les autres épisodes de la franchise.
- Le concept temporel (hautement casse-gueule !) est bien géré.
- L’ensemble possède une tonalité joliment sombre (avec ce risque de ne pas échapper à un futur désespérant).
- Les protagonistes affichent une belle épaisseur.
Tout ça sans jamais en faire trop (ni trop peu), c’est fort
Pour finir, j’ai particulièrement apprécié la scène de la cuisine avec Quicksilver (ça claque !

) et les petites touches d’humour associées à Wolverine (les griffes non recouvertes d’adamantium, le détecteur de métal qui ne sonne pas).
Une franche réussite !