J’avais trois bonnes raisons de découvrir The way :Tom Avery, médecin américain à l’existence confortable, se rend d’urgence en France où son fils Daniel vient de disparaître lors d’un accident en montagne. Il découvre sur place que ce fils qu’il n’a jamais compris avait entrepris le pèlerinage de Compostelle. Tom décide alors de prendre le « camino ». Sur sa route, il croise Jack l’irlandais, Sarah la canadienne ou encore le hollandais Joost, pèlerins aux caractères bien trempés. D’abord fuyant, Tom s’ouvre pas à pas, à mesure qu’il apprend enfin à « marcher ensemble ».
1/ J’avais beaucoup aimé la précédente réalisation d’Emilio Estevez (l’excellent Bobby).
2/ La présence de Martin Sheen, sans doute l’un des meilleurs acteurs du monde (ce dont je ne me suis vraiment aperçu qu’avec The West Wing).
3/ J’ai récemment lu Immortelle randonnée de Jean-Christophe Rufin, formidable récit de pèlerinage vers Saint-Jacques de Compostelle.
Bref, j’étais bien disposé à découvrir ce film.
La déception n’en fut que plus grande ...
En effet, j’ai trouvé ça mauvais
S’il part d’une bonne volonté, The way est empesé, lourdement symbolique (les apparitions du fils défunt), cousu de fil blanc (le flic qui a fait le camino, le prêtre, les gitans, ...) et bondieusard aux entournures.
Un film carte postale (que des paysages idylliques ... c’est oublier que le chemin passe parfois dans des endroits moins plaisants).
Des personnages qui sont tous des clichés sur pattes.
Heureusement que Martin Sheen fait le show, ça rend le visionnage moins pénible.
Le film n’en reste pas moins mauvais
Dommage
