
Chaque jour, Brian Taylor et Mike Zavala, jeunes officiers de police, patrouillent dans les rues les plus dangereuses de Los Angeles. À travers les images filmées sur le vif, on découvre leur quotidien sous un angle jamais vu. Du danger partagé qui forge la fraternité à la peur et aux montées d’adrénaline, c’est une fascinante plongée au cœur de leur vie et d’un quartier, une histoire puissante sur l’amitié, la famille, l’honneur et le courage.
Vu suite à une allusion flatteuse dans Mad Movies et au conseil de Rockat’.
Un poil déçu !

Disons que j’ai trouvé ça sympa mais pas exceptionnel (j’espérais secrètement un film qui aurait la puissance de déflagration d’un The Shield).
Du coup, Fury demeure, de loin, mon Ayer préféré ...
End of watch reste cependant un spectacle plutôt plaisant

Immersif, parfois tendu (la virée dans la baraque servant d’abattoir pour le Cartel !), il offre une plongée assez prenante dans le chaos urbain de South Central.
On perçoit bien le côté explosif de l’endroit.
A ce sujet, je trouve que David Ayer a clairement un don pour filmer les quartiers interlopes de Los Angeles (il a grandi à South Central et, quelque part, ça se ressent dans ses films

D’ailleurs, ça vaudrait le coup de lui refiler le projet fou du remake de The Warriors avec les vrais gangs de L.A. (jadis dans le giron de Tony Scott).
Ici, Ayer opte pour une mise en scène « organique », chevillée à ses personnages, quitte à confiner, par moments, à la gerbovision.
Des bons points donc mais il manque un truc (quoi ?) qui aurait rendu le film meilleur.
Toujours est-il que, pour moi, la plus grande qualité du film est qu’il s’impose aussi comme une œuvre touchante sur l’amitié, portée par deux comédiens parfaits.
La complicité, la petite magie entre Jake Gyllenhaal et Michael Pena, fait sacrément plaisir à voir

L’âme du métrage, elle est là
