Alabama Monroe

[Rockatansky]

Didier et Élise vivent une histoire d'amour passionnée et rythmée par la musique. Lui, joue du banjo dans un groupe de Bluegrass Country et vénère l'Amérique. Elle, tient un salon de tatouage et chante dans le groupe de Didier. De leur union fusionnelle naît une fille, Maybelle...


Cela faisait longtemps que je tournais autour de ce film. Je le rangerais dans les films de la paternité, le thème du film me repoussait constamment, au final je pense que ce film me poursuivra longtemps par sa force et sa justesse. Chef d'oeuvre.

[dino VELVET]

J'ai été tenté plusieurs fois.

Tu vas me faire franchir le pas

[Rockatansky]

De ce que j'ai lu sur internet c'est un peu tout ou rien.
Certains se sentent pris en otage émotionnellement, ce que je peux comprendre, il faut sans doute une certaine dose de masochisme pour aimer ce film. Surtout en tant que père de famille lol

[Martin K]

Perso, en tant que non-père de famille, j'en garde un bon souvenir.
Pas très convaincu par l'opposition foi / athéisme, mais il y a beaucoup de choses que j'ai aimées dans ce film.

[Rockatansky]

C'est souvent reproché au film, mais je pense que c'est au delà de cet affrontement athé/croyant on est face à des gens qui essaient de se reconstruire et s'accrochent aux branches de manière excessive.

[dino VELVET]

Je ferai court.

Non pas parce que le film n’en mérite pas davantage, mais parce qu’il offre une expérience au-delà des mots

Il s’agit d’une œuvre qui touche au viscéral, à l’intime (j’en profite pour vous rappeler que je suis père d’une petite fille, ça a son importance ici).

Voilà un titre qui frappe directement au palpitant. Une flèche décochée droit dans le cœur.

Un film puissant, très puissant (il me hantera) qui y va à fond dans le drame ... sans jamais virer au spectacle putassier.

Il aborde un sujet très difficile et, pour moi, il fait ça bien

C’est un grand film sur la fragilité du bonheur.

Terrible mais beau. Beau mais terrible.

Un rouleau compresseur émotionnel

C’est bête à dire mais, personnellement, j’ai érigé une espèce de rempart psychologique pour résister, un peu, à la puissance de la déflagration.

Un moyen de défense pour ne pas encaisser pleinement cette onde de choc émotionnelle.

Sans cette salvatrice précaution, je crois que le film m’aurait anéanti ...

[Rockatansky]

La scène de fin aurait pu être un foirage intégral, elle est juste incroyable.