
A Los Angeles en 1948, un vétéran noir de la Seconde Guerre mondiale se retrouve au chômage et accepte l'offre d'un Blanc, Dewitt Albright, à la recherche d'une jeune femme qui se cache dans les quartiers noirs en compagnie d'un gangster. Easy passe la soirée dans un bar en compagnie de Coretta, qu'il raccompagne chez elle et qui est sauvagement assassinée apres son départ.
Drôle de parcours que celui de Carl Franklin

Un talent prometteur qui éclot avec des œuvres s’inscrivant dans la mouvance « néo noir » (Un faux mouvement), puis des films nettement moins intéressants, puis de la TV (le monsieur a notamment officié sur Rome, The Pacific et House of Cards).
Avec Le diable en robe bleue (quel titre !), sorti en septembre 1995, on tient un film noir classique … trop classique

Dommage car les qualités ne manquent pas : une ambiance moite et jazzy, un Denzel Washington en forme (dans un rôle de personnage qui se fait balader avant de reprendre le contrôle), une réalisation carrée, une reconstitution méritante et de beaux noms au générique (Tak Fujimoto à la photo, Elmer Bernstein à la musique).
Ce n’est donc pas déplaisant, mais ça manque clairement de cette touche d’originalité qui aurait propulsé le film dans de plus hautes sphères

Frustrant.