
Un classique de la SF parano que j’ai revu hier soir avec grand plaisirElizabeth s’aperçoit un jour du comportement étrange de son ami. Puis, peu à peu, d'autres personnes se transforment ainsi bizarrement. Pendant leur sommeil, une plante fabrique leur double parfait, tandis que l'original disparait.

Traitant d’une invasion par assimilation progressive de l’espèce humaine, ce long-métrage brille par un gros climat de suspicion.
Là où le film original de Don Siegel évoquait la peur du « rouge » (les communistes), celui de Philip Kaufman fonctionne sur la crainte de perdre son individualité, d’être absorbé dans une masse conformiste.
De 1956 à 1978, les préoccupations ont changées. Le sous-texte, lui, demeure éminemment politique

A part ça, L’invasion des profanateurs, c’est aussi :
- Une délectable patine visuelle fin des seventies.
- Des effets spéciaux qui tiennent encore la route quelques trente ans plus tard.
- Un casting de bon goût (Donald Sutherland, Jeff Goldblum, Veronica Cartwright, Leonard Nimoy).
- Un décor inoubliable (les « Bellicec Mud Baths »).
- Un cri terrifiant (celui des humains « convertis »).
- Un final culte (c’est une de ces images qui s’impriment à jamais dans votre cortex

Plaisant !
