Olivier Marchal s’aventurant sur le terrain dangereux du post-nuke.En Europe, dans un futur proche, les Etats endettés ont renoncé à leur souveraineté au profit de multinationales, immenses agrégats économiques ultra-puissants. Parmi ces nouvelles "sociétés titans", Prométhée, l'une des plus puissantes et dangereuses, ne cesse d'étendre son emprise sur la Fédération. Son but : remplacer la police par une milice privée, le Black Squad, dirigée par le dangereux Munro, et créer une armée d'hommes robotisés, les Mékas. Sirius, flic idéaliste, veut se battre pour empêcher la disparition du monde dans lequel il a vécu. Il va entrer en résistance et diriger un groupe d'élite, la Section Zéro, qui utilise tous les moyens, y compris l'illégalité et la violence. Derrière ce combat politique se joue également pour lui le combat d'un père et d'un mari pour retrouver les siens.
L’équation est improbable, le résultat vilain
Visuellement, le background n’est pas trop mauvais.
Les responsables des repérages ont correctement bossé (en Bulgarie), ce sont bien les seuls.
Section Zéro est une série ambitieuse. Trop.
On constate qu’Olivier Marchal est dépassé par l’ampleur de la production
Dommage collatéral : il en oublie de soigner tous les fondamentaux.
Et puis on sent bien que ce n’est pas son univers. Des fois, il vaut mieux s’en tenir à ce que l’on sait (à peu près) bien faire.
Premier constat : le scénario est indigent
Pétri de clichés (le background narratif est sans la moindre originalité), très « léger » (lisez « neuneu »).
L’intrigue générale est poussive et bordélique.
C’est plein de moments ridicules qui foutent la honte au spectateur (cette interminable et embarrassante scène de danse sur Sympathy for the Devil … ).
Et puis la violence est tellement outrée qu’elle en devient risible. Le gros gimmick de la série ? Les balles dans la tête. J’aurais dû les compter tiens …
On finit ce triste tour d’horizon avec des dialogues qui sonnent faux, des personnages fades (pour ne pas dire inexistants) et une distribution oscillant entre « miscasts » (rhooo, Juliette Dol !) et comédiens sous-exploités …
Bref, voilà un show qui tourne à vide.
Ce n’est pas encore cette fois qu’Olivier Marchal fera aussi bien que la première saison de Braquo.
Section Zéro : un gros flop