
À 26 ans, Caleb est un des plus brillants codeurs que compte BlueBook, plus important moteur de recherche Internet au monde. À ce titre, il remporte un séjour d’une semaine dans la résidence du grand patron à la montagne. Mais quand Caleb arrive dans la demeure isolée, il découvre qu’il va devoir participer à une expérience troublante : interagir avec le représentant d’une nouvelle intelligence artificielle apparaissant sous les traits d’une très jolie femme robot prénommée Ava.
Premier long-métrage pour Alex Garland, jusqu’alors écrivain / scénariste intéressant mais … spécialiste des fins foirées (La plage, 28 jours plus tard, Sunshine)

Ici, le bonhomme va échapper à son travers habituel (ouf !) et signer un bon, voire même un très bon film

L’absence d’une petite étincelle de génie et quelques éléments un brin prévisibles le handicapent un peu mais ça reste un film bien fichu sur un sujet passionnant (les évolutions de l’IA).
Une œuvre à la fois minimaliste et profonde.
Pétrie de symbolique (nature versus technologie de pointe, enfermement multiple, …) et gorgée d’ambiguïté (tous les personnages cultivent une grosse part d’ombre).
Film intelligent, cérébral, réflexif.
Précis (crescendo narratif rondement mené).
A l’arrivée, ça donne un huis-clos SF trouble, oppressant, étouffant.
Une réussite
