
Il est des moments où le cinéma d’animation confine à la magie pureEn raison d’une épidémie de grippe canine, le maire de Megasaki ordonne la mise en quarantaine de tous les chiens de la ville, envoyés sur une île qui devient alors l’Ile aux Chiens. Le jeune Atari, 12 ans, vole un avion et se rend sur l’île pour rechercher son fidèle compagnon, Spots. Aidé par une bande de cinq chiens intrépides et attachants, il découvre une conspiration qui menace la ville.

C’est le cas avec L’île aux chiens.
Voici un petit bijou filmique orchestré avec une précision d’horloger.
Visuellement, c’est juste gargantuesque !

Ce long-métrage est une petite merveille plastique, pas moins.
Chaque image vous atomise les mirettes tandis que la bande-originale vous enchante les conduits auditifs. L’expérience sensorielle est assez sublime.
Wes Anderson connaît parfaitement les arts nippons (cinématographique, pictural, musical, littéraire) et leur rend ici un vibrant hommage.
La seule limite du truc (pour moi), c’est que le film a les défauts de ses qualités.
Aussi délectable soit-il, son côté esthétiquement orgiaque induit tout de même un certain phénomène de saturation sur la durée.
Quelque part, c’est presque « trop beau, trop tout le temps ». Il y a une forme de frustration à ne pouvoir contempler chaque plan plus longuement.
Drôle de réserve j’en conviens …

Très bon film
