
Les années 1920, pendant la période d’occupation de la Corée par le Japon. Lee Jung-chool, un capitaine de police coréen travaillant pour la police japonaise, doit démanteler un réseau de la résistance coréenne dont il réussit à approcher l’un des leaders, Kim Woo-jin. Les deux hommes que tout oppose – mais qui connaissent chacun la véritable identité de l’autre – vont être amenés à se rapprocher, tout en continuant à dissimuler l’un à l’autre leurs propres desseins.
Excellent !

Avec Age of shadows, Kim Jee-Woon (A bittersweet life, J’ai rencontré le diable) signe son film le plus ambitieux et le plus réussi.
C’est simple : la séquence d’ouverture justifie déjà le visionnage à elle toute seule



C’est une merveille de mise en scène et de découpage.
Une vraie leçon de cinéma qui confirme la place de Kim Jee-Woon parmi les réalisateurs de premier ordre au niveau mondial.
Notons que ce formidable morceau de bravoure ne sera pas le seul du long-métrage (je pense, notamment, à toute la partie se déroulant dans le train et qui est assez géniale elle aussi).
Un film grandiose (reconstitution historique hallucinante), tendu à mort et touchant.
Une précision redoutable (rhaaa, ce petit flash-back qui change tout !).
Du grand cinéma.
Tout en maîtrise et en élégance
