
Libre à certains de trouver le film poseur et malhonnête. Calculé.Pacific Northwest, 1983. Red Miller et Mandy Bloom mènent une existence paisible et empreinte d'amour. Quand leur refuge entouré de pinèdes est sauvagement détruit par les membres d'une secte dirigée par le sadique Jérémie Sand, Red est catapulté dans un voyage fantasmagorique marqué par la vengeance, le sang et le feu ...
A la limite, tant pis pour eux.
Pour ma part, j’ai adoré.
Déjà, c’est un film-trip et j’en suis friand

C’est une œuvre atmosphérique et psychédélique qui propose une expérience proche du cauchemar éveillé.
C’est un long-métrage fou qui regorge de moments barrés (rhaaa, ce passage dément dans lequel Red goûte le produit chez les motards de l’apocalypse !

Un truc halluciné et hallucinant.
Clairement un film « ronge » qui vous retourne le cerveau (pour peu qu’on soit coopératif).
Si j’osais, je dirais que ça ressemble (un peu) à une sorte d’accouplement hautement improbable entre le cinéma de Rob Zombie et celui de Nicolas Winding Refn.
Ça donne, vaguement, une idée de la chose.
Et puis, comme d’autres œuvres barrées sorties récemment (je pense, tout particulièrement, au très différent The Greasy Strangler), on est en droit d’y voir une réponse radicale à l’uniformisation ambiante (Disney, Marvel et compagnie …).
A noter que le casting est parfait : un Nic’ Cage écorché vif (voyez sa prestation lors de la scène de la salle de bains), une révélation (Andrea Riseborough dans le rôle de Mandy), des seconds couteaux avec des tronches pas possibles et même une petite apparition de ce vieux briscard de Bill Duke.
N’en jetez plus !
Bref, un excellent film à découvrir sous psychotropes mais, même sans ça, c’est très bien

Radical.