
Dans un univers alternatif, post-apocalyptique, les hommes ont muté et coexistent désormais avec les créatures mythiques tels que les elfes, les fées ou encore les magiciens. Déjà vaincu par son frère jumeau, Avatar et obligé à l'exil, le sorcier noir Blackwolf se prépare, dans l'ombre, à prendre sa revanche grâce aux anciennes ruines du passé.
Voici une œuvre singulière.
Aujourd’hui, ça reste une sorte d’OVNI filmique et c’était sans doute encore plus vrai au moment de sa sortie (repensez au cinéma d’animation de la fin des années soixante-dix …).
Sorti en 1977, Wizards sera vite éclipsé par une autre sortie Fox … Star Wars (anecdote amusante : Mark Hamill double un personnage du film de Ralph Bakshi).
Malgré des défauts évidents (de gros problèmes de rythme et quelques carences dans l’animation), le long-métrage reste intéressant à plusieurs titres :
- l’opposition entre des lignes narratives archétypales et un traitement pas du tout conventionnel,
- un background protéiforme (SF, post-nuke, fantasy pure, etc.),
- des séquences en rotoscopie qui produisent encore leur petit effet quelques quarante ans plus tard (pour ma part, j’ai plutôt une tendresse pour les dessins fixes accompagnés d’une voix-off),
- des idées barrées, telle l’arme absolue des méchants : un projecteur diffusant des images d’archives d’Hitler et de ses troupes nazies (!)

A l’arrivée : je n’ai pas été totalement séduit (eu égard aux défauts précités) mais je suis content d’avoir enfin découvert ce film.