
Tourné dans 25 pays, durant 5 ans, “Samsara” explore les merveilles de notre monde. C’est un voyage extraordinaire, une méditation sans paroles.
J’avais beaucoup aimé Baraka et j’ai trouvé ce Samsara encore meilleur

Un concentré de beauté à l’état pur

Une orgie picturale de chaque instant dans laquelle la moindre image est un tableau.
S’il n’est pas toujours facile de reconnaître le beau, il est encore moins aisé de parvenir à le capter.
Ça fait de Ron Fricke un artiste d’exception

On ne peut que saluer l’exceptionnelle cohérence de l’ensemble, cette conjugaison parfaite entre la photographie, les mouvements de caméra (gros travail de mise en scène, l’air de rien), le montage (fluide, signifiant) et la musique (toujours à propos).
Ça donne un spectacle gargantuesque, total

Un film puissant et vertigineux.
Un paquet d’images qui restent en mémoire.
Des regards caméra qui transpercent l’âme.
Des paysages sidérants.
Des scènes inoubliables (l’intérieur des bâtiments ravagés par Katrina, le soldat défiguré, les putes de Bangkok, les chaînes de production, le spectacle creepy avec la glaise, la marée humaine à la Mecque, l’hôtel géant de Dubaï, la danse des détenus philippins, etc.).
Et puis, Samsara, c’est un spectacle qui ne s’analyse pas.
Un truc qui se contemple et qui se vit.
Un voyage qui transporte, apaise et transcende.
Une expérience métaphysique, méditative (mais jamais chiante !).
Sublime
