
C’est parti pour la saison 1 avec un petit risque de SPOILERS.Dans le Londres de l'époque Victorienne, Vanessa Ives, une jeune femme puissante aux pouvoirs hypnotiques, allie ses forces à celles d'Ethan, un garçon rebelle et violent aux allures de cowboy, et de Sir Malcolm, un vieil homme riche aux ressources inépuisables. Ensemble, ils combattent un ennemi inconnu, presque invisible, qui ne semble pas humain et qui massacre la population ...
J’ai été séduit

Penny Dreadful mêle pas mal de choses : de célèbres œuvres littéraires d’épouvante (Frankenstein, Dracula, Le portrait de Dorian Gray), le spiritisme, la possession, la mythologie égyptienne, etc.
En principe, je ne suis pas très friand de ce genre de melting-pot (la vision du film Van Helsing, par exemple, avait été un véritable supplice pour moi) mais là, force est de reconnaitre que ça passe bien.
Le cocktail est savamment dosé.
C’est fait avec goût et talent (les sous-intrigues s’emboîtent très bien).
Ça donne un spectacle bien fichu

La série capitalise beaucoup (à raison) sur un production design assez hallucinant qui en remontre aux mastodontes du moment.
Le cachet visuel est tel que ça fait un peu « Hammer ressuscitée ». Miam.
Par ailleurs, le show a un charme envoûtant.
L’ambiance est trouble, capiteuse, enivrante.
Et puis la chose sait se montrer très graphique par moments (assez cul aussi …).
J’ai beaucoup aimé cette galerie de personnages troubles.
Si le casting est assez hétéroclite sur le papier (Timothy Dalton, Eva Green, Josh Hartnett, Harry Treadaway et même ce vieux coquin de David Warner), à l’écran, c’est une belle alchimie.
Encore un mélange agréablement surprenant …

A l’arrivée : voici une bonne série horrifique qui, sur le plan qualitatif, braconne sur les terres de HBO (joli tour de force).
J’ai hâte d’en découvrir la suite, vous l’aurez compris.