
1890, en plein Ouest sauvage. Paul, déserteur de l'armée américaine en route vers le Mexique, arrive accompagné de sa chienne Abbie dans la petite ville de Denton, Texas. Il ne sait pas encore que cette ancienne ville minière, contrôlée par une bande de hors-la-loi, est surnommée "La Vallée de la Violence".
Et voici le dernier long-métrage en date pour Ti West dans la mesure où le bonhomme n’en a pas tourné depuis (2016).
Triste

Certes, In a valley of violence n’est pas un chef-d’œuvre mais le film est loin d’être honteux pour autant.
C’est un western en mode série B, on petit film qui se tient.
Le générique de début est un petit joyau nostalgique, la mise en scène est efficace, la musique inspirée, les personnages bien dessinés, les acteurs joliment employés (mention spéciale à un Travolta qui assume pleinement son âge).
Ti West nous délivre même une poignée de belles séquences dont certaines le ramènent vers son camp de base : le cinéma d’horreur (le passage de nuit, l’égorgement, etc.).
Après, c’est sûr qu’il manque la touche d’originalité nécessaire pour en faire un bon film (en l’état, c’est moyen).
Une petite trouvaille narrative, un petit éclair de génie et c’était joué.
Dommage …