
À Los Angeles, Sam, 33 ans, sans emploi, rêve de célébrité. Lorsque Sarah, une jeune et énigmatique voisine, se volatilise brusquement, Sam se lance à sa recherche et entreprend alors une enquête obsessionnelle surréaliste à travers la ville. Elle le fera plonger jusque dans les profondeurs les plus ténébreuses de la Cité des Anges, où il devra élucider disparitions et meurtres mystérieux sur fond de scandales et de conspirations.
Autant j’avais apprécié les précédents travaux de David Robert Mitchell (The myth of the American sleepover et surtout le génial It follows), autant ce troisième long-métrage m’a laissé … dubitatif (comme beaucoup j’imagine).
Voici un objet cinématographique très curieux.
Ça fait songer à du David Lynch revu et corrigé, avec une bonne grosse dose de néo noir.
Il y a de bonnes idées, de bons moments (la visite chez le compositeur !), une tonalité tout à fait particulière, une singularité évidente … mais l’ensemble peine à se tenir

Pour moi, le film a une grosse qualité : une capacité à nous plonger dans un état psychologique étrange.
Cela dit, il a aussi trois défauts majeurs : il est trop cryptique, trop bancal et trop long.
A l’arrivée, ça donne un truc moyen mais fascinant (ou fascinant mais moyen …).
J’espère sincèrement que le côté audacieux de l’entreprise ne torpillera pas la carrière de son auteur.
Personnellement, j’ai pensé au Richard Kelly de Southland Tales et ça m’a fait un peu peur pour la viabilité du cinéma de David Robert Mitchell à Hollywood
