
Lorsque Ellen, matriarche de la famille Graham, décède, sa famille découvre des secrets de plus en plus terrifiants sur sa lignée. Une hérédité sinistre à laquelle il semble impossible d’échapper.
Un titre à la hauteur de son auguste réputation.
Voici un premier (!) long-métrage très maîtrisé

J’ai beaucoup aimé ce crescendo oppressant qui nous emmène d’un fantastique discret à quelque chose de nettement plus frontal.
Le film progresse par petites touches subtiles, insidieusement.
Ari Aster nous livre une mise en scène toujours signifiante, avec un sens aigu du symbolisme.
Visuellement, c’est donc très bien fichu … et puis Hérédité a aussi l’immense mérite de nous mettre plusieurs fois le trouillomètre à zéro. C’est très efficace de ce côté-là (l'expérience nous laisse un peu groggy).
Bref, on tient là du « elevated genre » très concluant, qui revisite avec brio des figures connues.
Hérédité s’impose donc comme une petite pépite d’épouvante comme on en voit, hélas, trop peu.
Un très bon film

J’ai franchement hâte de découvrir Midsommar, ce qui ne saurait tarder
