Un exercice intéressant.Sud de l’Espagne, dans les années 20. Carmen est une belle jeune fille dont l’enfance a été hantée par une belle-mère acariâtre. Fuyant un passé dont elle n’a plus mémoire, Carmen va faire une rencontre insolite : une troupe ambulante de nains toreros qui va l’adopter et lui donner le surnom de "Blancanieves". C’est le début d’une aventure qui va conduire Carmen/Blancanieves vers elle-même, vers son passé, et surtout vers un destin à nul autre semblable.
Pour les deux du fond, je rappelle que Blancanieves est :
- un film muet en noir et blanc façon années 20,
- une relecture de Blanche Neige sur fond de corrida.
Le concept est audacieux mais le résultat s'avère ... plutôt moyen
Attention : c'est bien fait, ça fonctionne.
Esthétiquement, c'est bluffant (on dirait vraiment un inédit exhumé des décennies plus tard) et le film possède une âme ibérique réjouissante (c'est une œuvre espagnole jusqu'au bout des ongles).
La limite de la chose, c'est justement qu'elle ne va pas plus loin que son concept (ce qui est déjà pas mal vous me direz).
Un peu frustrant donc ...