
Un vigilante flick assez médiocreLorsque Michael Jefferson est brutalement agressé par une bande de jeunes voyous, son meilleur ami John Eastland décide de le venger. Face à la montée du crime et à l’inaction de la police, ce vétéran du Vietnam choisit de faire justice lui-même dans les rues de New York.

Le script est convenu, la progression narrative parfois curieuse (sens de l’ellipse un peu bizarre) et l’interprétation un peu défaillante (étonnamment, Robert Ginty n’a pas reçu l’oscar).
Non, ce qui vaut le coup dans The exterminator (ou Le droit de tuer), c’est son background craspec.
Bienvenue dans le New York du tout début des années 80.
La ville est dangereuse et crapoteuse. Le grand nettoyage des années Giuliani n’est pas encore pour tout de suite.
Atmosphère poisseuse garantie. Tout semble pourri dans cette grosse pomme.
C’est simple : la sensation de déliquescence urbaine qui émane du film est telle qu’elle égale, voire même dépasse celle de certains fleurons du genre (Maniac, Basket Case, Cruising, …).
C’est vraiment très réussi à ce niveau-là et donc dommage que le reste ne soit pas à la hauteur …