Once upon a time in ... Hollywood (Quentin Tarantino - 2019)

[u ribellu]

En 1969, la star de télévision Rick Dalton et le cascadeur Cliff Booth, sa doublure de longue date, poursuivent leurs carrières au sein d’une industrie qu’ils ne reconnaissent plus.

[dino VELVET]

Projet monstre et inratable pour moi.

[u ribellu]

Pareil !!!!!

[u ribellu]

Voila un film que j'ai apprécié mais qui me laisse un sentiment bizarre qui fait qu'au final, je ne sais pas trop quoi en penser...
Sinon la fin est juste magique avec un Brad Pitt excellentissime.

[dino VELVET]

Attention, je vais sans doute SPOILER un tantinet.

Le film ne figurera peut-être pas dans mon panthéon personnel des œuvres tarantiniennes (encore que …) mais je l’ai bien apprécié.

J’y vois une espèce de prolongement / variante du travail entrepris avec Inglourious Basterds

L’art de réinventer l’Histoire par le cinéma et grâce au cinéma.

Je m’explique : dans les deux films (Inglourious Basterds et Once upon a time … in Hollywood), le cinéma change l’Histoire (dans la mesure où ces deux films de Tarantino modifient la tournure d’un évènement connu) et, au niveau intra diégétique, c’est aussi le Septième Art qui modifie l’Histoire (une projection en forme de guet apens précipite la fin de la Seconde Guerre Mondiale, une rencontre avec un cascadeur et un acteur empêchent un célèbre massacre).

Le procédé est quand même nettement plus concluant dans Once upon a time … in Hollywood qui, lui aussi, s’amuse à contrecarrer les plans d’une figure universelle du mal (Charles Manson cette fois, Adolf Hitler jadis).

Le côté « What if ? » (et si les membres de la « famille » avaient sonné à la maison voisine et non à celle du couple Polanski/Tate ?) fonctionne beaucoup mieux ici.

L’exercice est assez jubilatoire et nous vaut un climax dans lequel Tarantino adresse un majeur tendu à ses sempiternels détracteurs.

A côté de ça, on a aussi tout un film sur Los Angeles, Hollywood et la fin des sixties (période particulière où le mouvement hippie explosera justement suite à l’affaire Manson).

QT parvient très bien à capter le truc, l’ambiance de l’époque, l’atmosphère des lieux (un de mes moments préférés est celui où l’on voit les enseignes s’éclairer au crépuscule ).

Dans le genre, la visite de Cliff Booth au Spahn Ranch est très réussie. L’atmosphère est bizarre et tendue.

Sinon, les acteurs sont cool et particulièrement Brad Pitt qui bouffe l’écran et vole la vedette à tout le monde dans son rôle de prolo du 7ème art.

J’ai bien aimé la façon qu’a Tarantino d’exploiter un visage qui porte désormais les affres du temps et de la célébrité. C’est beau.

A l’arrivée, c’est donc un film réussi que je vais prendre le temps de digérer (je l’ai vu il y a un peu moins de 48 heures et j’y ai pas mal repensé, c’est bon signe).

Il le mérite car c’est clairement le meilleur QT depuis longtemps

[Rockatansky]

Après trois films où l'ennui l'emportait largement, Tarantino revient à flot avec cette chronique hollywoodienne au ton nostalgique, oubliant ses envolées de violence et ses dialogues sans fin. Malgré un côté parfois décousu on suit avec plaisir le parcours de ces héros désabusés du cinéma hollywoodien, Margot Robbie est sublime, mais on se demande un peu le but de tout ça. Bon ça reste bien supérieur à bcp de choses.

[dino VELVET]

Film qui mûrit bien dans mon esprit.

J'aime cette foi absolue en la force du septième art