Pas forcément un grand film mais un honnête divertissement pour peu que l’on soit bien disposé.La plateforme Deepwater Horizon tourne non-stop pour tirer profit des 800 millions de litres de pétrole présents dans les profondeurs du golfe du Mexique. Mike Williams, électricien sur la plateforme et père de famille, connaît les risques de son métier mais fait confiance au professionnalisme de son patron Jimmy Harrell. En revanche, tous se méfient de la société locataire de la plateforme dirigée par Donald Vidrine, qui ne pense qu’à son bénéfice. Lorsque cette société décide contre l’avis des techniciens de la déplacer trop rapidement, il sont loin de se douter que les 5 millions de barils sous leurs pieds sont prêts à exploser.
J’ai bien aimé l’opposition entre le bon sens pratique des prolos et l’avidité aveuglante des cols blancs.
Je ne sais pas si on peut vraiment parler de « dimension politique » à propos d’un film de Peter Berg mais, en tout cas, c’est assez réjouissant.
A part ça, le film est assez spectaculaire (les jaillissements de boue sont d’ailleurs plus impressionnants que la pyrotechnie habituelle) et affiche une galerie de personnages basiques mais pas déplaisants.
Le casting est agréable avec une mention spéciale à un Kurt Russell moustachu dans le rôle de Mister Jimmy (même si ce personnage aurait mérité lui aussi davantage d’épaisseur …).
A l’arrivé, j’y reviens : un film pas sensationnel mais pas déplaisant non plus
