A ce jour, c’est là le meilleur long-métrage d’Anders Thomas Jensen, un cinéaste dont je suis de près les travaux.Markus, militaire danois en poste en Afghanistan, rentre précipitamment chez lui après la mort de son épouse dans un accident de métro pour s'occuper de leur fille. Un rescapé, Otto, prend contact avec Markus et lui explique que l'accident était en fait un attentat soigneusement orchestré.
Très abouti, Riders of justice est un film de vengeance résolument « autre ».
A bien des égards, il est aussi bien plus que cela (on peut aussi y voir une œuvre sur la notion de causalité ainsi qu’un film sur les êtres traumatisés).
Amalgame d’éléments a priori très épars et difficilement compatibles, le long-métrage fait preuve d’une cohérence remarquable.
On oscille souvent entre gravité et humour mais tout se tient parfaitement.
Tous les aspects du film sont maîtrisés et la dimension émotionnelle n’est jamais négligée (je ne suis pas près d’oublier cette galerie d’âmes fêlées).
Le film fait toujours mouche et tire parfaitement parti de sa distribution impériale (ah, ce Mads ! ).
Une belle réussite à découvrir toutes affaires cessantes