Voici un titre … extrêmement surestimé à mes yeux !Carrouges est un chevalier respecté, connu pour sa bravoure et son habileté sur le champ de bataille. Le Gris est un écuyer normand dont l'intelligence et l'éloquence font de lui l'un des nobles les plus admirés de la cour. Lorsque Marguerite, la femme de Carrouges, est violemment agressée par Le Gris - une accusation que ce dernier récuse - elle refuse de garder le silence, n’hésitant pas à dénoncer son agresseur et à s’imposer dans un acte de bravoure et de défi qui met sa vie en danger. L'épreuve de combat qui s'ensuit - un éprouvant duel à mort - place la destinée de chacun d’eux entre les mains de Dieu.
J’en attendais beaucoup et j’ai trouvé le résultat tout juste acceptable (entendez moyen moyen).
Déjà, c’est interminable
On nous ressert trois fois la même histoire avec quelques variantes (certes lourdes de sens), que c’est laborieux.
J’ai bien conscience que le film fonctionne sur les points de vue mais ça ne justifie pas cette durée clairement trop longue par rapport à ce qu’il a à raconter. Je persiste et signe : la construction est poussive et maladroite.
Sur un postulat identique, je rappelle que le Rashomon de Kurosawa ne durait que quatre-vingt-huit minutes (et non pas cent-cinquante-deux !) pour une élégance éminemment supérieure.
Le film reste intéressant du fait de son caractère féministe et post-metoo (« The truth ») mais le message est amené avec une balourdise crasse.
C’est hyper démonstratif, appuyé à mort, sans subtilité aucune (et donc contre-productif en un certain sens …).
Après, techniquement, ça tient à peu près la route mais c’est sans panache particulier (le fameux duel final est décevant).
Pour moi, le (très) long-métrage manque d’habileté à tous les niveaux.
Ce n’est pas à s’arracher les yeux mais c’est clairement un film surcoté.
Exigeons mieux !
