Découvert il y a quelques jours.Passionné de jazz et professeur de musique dans un collège, Joe Gardner a enfin l’opportunité de réaliser son rêve : jouer dans le meilleur club de jazz de New York. Mais un malencontreux faux pas le précipite dans le « Grand Avant » – un endroit fantastique où les nouvelles âmes acquièrent leur personnalité, leur caractère et leur spécificité avant d’être envoyées sur Terre. Bien décidé à retrouver sa vie, Joe fait équipe avec 22, une âme espiègle et pleine d’esprit, qui n’a jamais saisi l’intérêt de vivre une vie humaine. En essayant désespérément de montrer à 22 à quel point l’existence est formidable, Joe pourrait bien découvrir les réponses aux questions les plus importantes sur le sens de la vie.
Ce n’est pas mon Pixar préféré mais ça reste un film ambitieux et indéniablement réussi
Encore une fois, je ne peux que saluer l’art d’aborder des sujets métaphysiques profonds (la mort, le sens de la vie … rien que ça) sans avoir l’air d’y toucher.
Sacré talent, aussi, que de proposer à nouveau ce double niveau de lecture à même de satisfaire le jeune public et les adultes.
Soul, c’est une fable épicurienne invitant à voir la vie du bon côté et à savoir en capter les instants les plus précieux (j’ai bien aimé le passage sur le sauvetage d’une âme perdue qui s’avère être un trader aspirant à une existence meilleure). C’est aussi un doigt tendu aux pisse-froid (le méchant est un comptable obtus, ça ne s’invente pas).
Les personnages sont attachants (très belle prestation vocale de Jamie Foxx) et la représentation de l’au-delà est bien fichue, à la fois mignonne et hardie.
Bref, film plaisant que ce Soul