A mes yeux, il s’agit du premier faux-pas de Yann Gozlan.Pilote de ligne confirmée, Estelle mène, entre deux vols long-courriers, une vie parfaite avec Guillaume, son mari aimant et protecteur. Un jour, par hasard, dans un couloir d’aéroport, elle recroise la route d’Ana, photographe avec qui elle a eu une aventure passionnée vingt ans plus tôt. Estelle est alors loin d’imaginer que ces retrouvailles vont l’entraîner dans une spirale cauchemardesque et faire basculer sa vie dans l’irrationnel.
Le film est bien mis en scène mais j’en ai terminé le visionnage avec une grosse sensation de « tout ça pour ça ».
Je l’ai trouvé poussif, redondant et beaucoup trop long.
Plus de deux heures pour découvrir …
Spoiler: Afficher
Après, j’ai tout de même bien aimé cette inconfortable sensation de « réalité incertaine », de frontière floue entre réel, souvenir et invention délirante.
C’est bien fichu de ce côté-là.
On n’enlèvera pas au long-métrage son côté déstabilisant, dommage que ce soit au service d’une intrigue somme toute assez basique.