A la petite semaine ...
Modérateur : dino VELVET
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Félicien Mézeray
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Rockatansky
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pas de news, donc à priori pas avant le début de l'année prochaine pour un film tourné a coté de chez toi 
Clear Eyes, Full Hearts Can't Lose !
« S’il est vrai que l’art commercial risque toujours de finir prostituée, il n’est pas moins vrai que l’art non commercial risque toujours de finir vieille fille ».
Erwin Panofsky
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Rockatansky
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c clair g t passé sur le tournage, dans le bar qui fait l'angle avec la grande rue qui part de la porte de clignacourt
Clear Eyes, Full Hearts Can't Lose !
« S’il est vrai que l’art commercial risque toujours de finir prostituée, il n’est pas moins vrai que l’art non commercial risque toujours de finir vieille fille ».
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Sam Karmann, acteur fétiche des Bacri-Jaoui, découvert dans la série Navarro en 1989, lauréat de la Palme d'Or du court-métrage en 1992 pour Omnibus (et même d'un Oscar), a pris son temps pour réaliser son deuxième film. Quatre ans se sont en effet écoulés entre Kennedy et moi, sorti en 1999 et A la petite semaine. Entre les deux, l'acteur-réalisateur, âgé de 50 ans, a gagné en maturité et en profondeur, et porte un regard très chaleureux et empreint d'une humanité rare sur trois petits voyous, trois destins qui se croisent dans le Saint-Ouen d'aujourd'hui. Jacques Santini (Gérard Lanvin), la cinquantaine fatiguée, sort de prison après cinq ans passés derrière les barreaux. Désabusé, déphasé, mais bien décidé à faire profil bas pour le restant de ses jours, Jacques retrouve son ami Francis (Jacques Gamblin), un petit voyou rmiste qui vit encore avec sa mère, et fait la connaissance de Didier (Clovis Cornillac), un jeune chien fou, bien décidé à se dégoter un coup fumant. En une seule "petite semaine", leur vie va basculer. Autant l'avouer immédiatement, le casting de A la petite semaine n'est pas le moindre de ses atouts. Avec sa barbe grisonnante et ses petites lunettes sur le nez, Gérard Lanvin lorgne de plus en plus vers Lino Ventura, la séduction en plus. Même si son personnage est le plus en retrait des trois, il impose son rythme au film. Jacques Gamblin confirme une fois de plus qu'il est un acteur exceptionnel, tout en finesse et en émotion. Quant à Clovis Cornillac - qu'on voit décidément beaucoup en ce moment - il est la révélation du film, fonçant à corps perdu dans les côtés les moins attrayants de son personnage. Après avoir ri, souvent, on arrive à la fin d'A la petite semaine la gorge serrée par l'émotion. On les aime, ces trois hommes, et merci à Sam Karmann de nous les avoir fait connaître...
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