Au risque de me faire fouetter sur la place publique, l’heure est venue de passer aux aveux : jusqu’à hier soir, je n’avais jamais vu The breakfast clubCinq lycéens aux caractères totalement opposés se retrouvent en colle un samedi après-midi. Au fur et à mesure que la journée passe, ils discutent, se déchirent et finissent par se trouver plus de points communs qu'ils ne pensaient.
Voilà c’est dit.
Et surtout, c’est fait : la lacune est comblée.
Pour continuer sur cet élan de franchise : j’ai été un peu déçu
Disons que je m’attendais à nettement mieux eu égard au caractère culte de la chose.
En fait, j’ai trois principaux reproches à formuler :
- le film est un poil trop statique (même si on sent bien le côté claustro et interminable d’une journée passée en retenue)
- l’acteur qui joue Bender (Judd Nelson) m’a gonflé, j’aurais préféré que le personnage soit campé par John Cusack ou Nicolas Cage (envisagés à l’époque)
- il manque un truc qui fait que ce film n’a pas la magie d’un Ferris Bueller’s day off
Mais sans doute mon tort est-il de découvrir le film trop tardivement (j’aurai sacrément aimé le voir plus jeune !).
Après, The breakfast club possède quand même d’évidentes qualités :
- un ton, une ambiance, un inimitable cachet « teen comedy des eighties »
- des personnages et acteurs (sauf Nelson !) hautement sympathiques (comment ne pas s’éprendre de Molly Ringwald ?
)- du fun (la séquence de bouffe, la scène de danse, …)
- de l’émotion (la confession collective)
- une morale bien classe
Voilà, je crois que j’ai fait le tour.
Faudrait que je me cale Sixteen candles maintenant (et oui, pas vu non plus …). Ça vaut le coup
