
Ça faisait un bail que je voulais découvrir Roujin Z.Dans un futur proche, l’humanité a réussi à dompter la technologie et bénéficie de tout le confort moderne. Mais un dernier enjeu pèse sur la société : le vieillissement de la population. Pour résoudre ce fléau grandissant, la médecine est remplacée par la robotique avec la création d’une machine nommée le « Z-001 », capable de prodiguer tous les soins nécessaires aux personnes âgées. Kijûrô Takazawa est le premier cobaye contraint à tester ce robot, bien que ce dernier aurait souhaité rester avec son ancienne infirmière, la jeune Haruko. L’expérimentation tourne mal et le Z-001 se transforme en arme de destruction massive.
C’est fait.
Hélas, j’ai trouvé ça mauvais

Le pitch est pourtant intéressant (un vieux bénéficie d’un équipement médical de haute technologie qui se mue en mécha évolutif !), tout comme les différentes thématiques brassées par le métrage :
- Le côté déshumanisant de certaines évolutions technologiques (la séquence de démonstration de l’appareil fait froid dans le dos).
- La fusion homme / machine (précision qui a son importance : le script est signé Katsuhiro Otomo).
- La gestion des personnes âgées au Japon.
Le hic, car hic il y a, c’est que le film est ultra bordélique et beaucoup trop speed.
Du coup, on assiste à une grosse surenchère dans l’action et on se paie dix tonnes de péripéties à la minute.
Ça devient très vite répétitif et chiant.
Epuisant et rébarbatif.
Ajoutons à cela que le trait est assez grossier (faut dire que le film n’est plus tout jeune) et on tient là un truc ... franchement pas glop

A réserver aux über-fans d’animation nippone
