
Un célèbre podcaster américain, connu pour ses sujets farfelus, se rend au Canada pour interviewer un vieil homme totalement fasciné par les morses. Leur rencontre va très vite dégénérer …
C’est drôle à dire mais, finalement, le faux-pas Top cops aura peut-être été une bonne chose

Sans ce raté (de l’aveu même de son auteur), la filmographie de Kevin Smith n’aurait pas connu la même inflexion.
Nous n’aurions pas eu droit à Red state, ni à Tusk.
Tusk, une « comédie horrifique » affichant des dehors hallucinants (dans le genre WTF, ça se pose là).
Ce qui est intéressant c’est que, quelque part, cette façade hautement nawak a quelque chose de trompeur.
Aussi barré qu’il puisse être (et il l’est sacrément), Tusk n’en est pas moins un métrage rigoureux dans sa facture (prêtez attention à la minutie du découpage et à la qualité de la progression narrative).
Le film ne cesse de surprendre mais tient la distance.
Le résultat est hybride mais les ingrédients parfaitement dosés.
Gros travail d’équilibriste de la part de Kevin Smith

Résultat : une œuvre au ton très particulier.
Poilante et noire (triste destinée d’un geek devenu suffisant).
C’est drôle (ce dialogue mémorable avec le douanier canadien !

Les acteurs sont juste parfaits (j’ai adoré la longue discussion entre Justin Long et Michael Parks).
Une fameuse curiosité filmique
