
J’aurais vraiment voulu l’aimer mais non ...Un groupe d'activistes new-yorkais se rend en Amazonie et tombe entre les mains d'une tribu particulièrement hostile.

Je l’ai trouvé seulement moyen, l’équilibre entre humour (très noir) et horreur pure étant ici beaucoup trop précaire.
Le film a de bons moments (si si) mais l’édifice est décidément trop branlant

Au-delà d’un hommage évident aux films de cannibales du cinéma de genre italien, j’y vois surtout une comédie très grinçante.
A partir d’un pitch vicelard (des pseudo-défenseurs de l’environnement sont tourmentés par une tribu qu’ils voulaient préserver), ce long-métrage nous embarque pour une virée brutale, gore et critique.
The Green Inferno tire en effet à boulets rouges sur certains activistes bouffis d’orgueil, donneurs de leçons et ... pétris de contradictions.
Il dénonce aussi férocement le côté débilitant d’une dynamique de groupe.
Thématiquement, on relèvera quelques résonnances renvoyant aux précédents films du réalisateur (l’incursion méprisante en territoire étranger et le rôle salvateur des enfants nous ramènent aux Hostel).
Des bons points donc (le fond reste réjouissant

C’est le premier Eli Roth qui ne m’emballe pas plus que ça ...
Du coup, j’ai un peu peur pour Knock Knock.