
1630, en Nouvelle-Angleterre. William et Katherine, un couple dévot, s’établit à la limite de la civilisation, menant une vie pieuse avec leurs cinq enfants et cultivant leur lopin de terre au milieu d’une étendue encore sauvage. La mystérieuse disparition de leur nouveau-né et la perte soudaine de leurs récoltes vont rapidement les amener à se dresser les uns contre les autres …
Un premier (!) long-métrage fascinant

Singulier et jusqu’au-boutiste.
Un film atmosphérique et sensoriel qui distille une sacrée sensation de malaise.
L’ambiance y est terrible.
Ecrasante, oppressante, à l’instar de cette religion omniprésente qui régente durement le quotidien de la famille.
The Witch possède un côté inconfortable, presque malsain …
C’est un film qui peu hanter, un truc ténébreux qui colle au cerveau (avec de rares moments purement fantastiques qui restent gravés en mémoire

Robert Eggers ou l’art de faire beaucoup avec peu : une bicoque isolée, quelques animaux de ferme, une poignée d’acteurs en costumes, une forêt …
C’est presque une base de série B / Z horrifique standard sauf que, là, le résultat est tétanisant

Il doit énormément à son côté méticuleux, son impressionnante maîtrise formelle (mise en scène, photographie, découpage, musique).
Plus qu’un bon film (voire même un très bon …) : une expérience !
