Amenabar : un gage de qualitéMinnesota, 1990. L'inspecteur Bruce Kenner enquête sur un crime révoltant dont la jeune Angela accuse son père, John Gray. Lorsque John avoue sa culpabilité de façon tout à fait inattendue et sans garder le moindre souvenir des faits, le docteur Raines, un célèbre psychologue, est appelé à la rescousse. Il va devoir aider John à retrouver la mémoire, mais ce qu'ils vont découvrir cache un terrifiant mystère qui concerne le pays tout entier ...
Si Régression est clairement ce que j’appellerai un « film à usage unique », il fait cependant bien le job.
La progression narrative est un peu biscornue, le scénario assez étonnant. On est parfois surpris, c’est plaisant.
Visuellement, c’est très chiadé.
La mise en scène d’Amenabar est d’une classe folle et la jolie photographie désaturée en fout plein les mirettes
Tout ça donne une ambiance intéressante. A la fois morne et menaçante.
J’ai bien aimé le concept du film, qui éclate à la fin.
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Après, comme je l’ai dit, c’est un film à usage unique.
Aussi bien fait soit-il, une fois le mystère dévoilé, on n’a pas forcément envie de le visionner à nouveau ...
C’est la limite, assumée, de ce Régression.
