
J’aime bien Eric ValetteUn mystérieux fugitif se voit contraint de se barricader dans une ferme isolée en compagnie de la famille qui l’occupe. Ce qu’il fuit ? Un tueur à gages quasi inhumain, lancé à ses trousses pour lui faire payer le meurtre d’un parrain sud-américain.

C’est le type qui te propose un cinéma de genre artisanal et populaire (au sens noble).
Des films ouvragés, faits avec passion et cœur, sans cynisme aucun.
Je n’irai pas vous dire que Le serpent aux mille coupures est un chef-d’œuvre, ni même un très bon film.
Par contre, j’y vois clairement un thriller solide. Un bon divertissement.
C’est prenant, efficace.
Bien réalisé, bien éclairé, bien casté, bien joué.
Et puis le film a aussi le mérite de condenser un bouquin assez touffu en une centaine de minutes … et en restant clair. Petit tour de force, mine de rien.
A noter que le personnage du tueur asiatique (Tod) est particulièrement réussi.
C’est un être qui irradie le mal et le danger. Un crotale à visage humain

Emane de lui cette aura maléfique qui rappelle celle de Javier Bardem dans No country for old men.
Voici donc un bad guy que je n’oublierai pas de sitôt …
Bref, bon moment que ce Serpent aux mille coupures.
Encore un bon film au crédit de monsieur Valette
