
Carmen est mariée à Carlos, un conducteur de grue macho, fan de foot, qui ne lui prête plus guère attention. Après une séance d’hypnose dont il est le cobaye pendant un mariage, Carlos devient le parfait époux. Quelque chose a changé !
Hum … j’ai trouvé ça foiré

Le défaut majeur du film est évident : c’est extrêmement bancal.
En effet, Abracadabra se caractérise par des ruptures de ton énormes et maladroites.
On peut passer ainsi d’une scène humoristique très légère à un moment presque dérangeant (un primate armé d’un couteau trucide tout le personnel dans des cuisines).
Ça donne donc un objet filmique assez curieux et … très boiteux.
Le seul élément que j’ai trouvé intéressant, c’est la dimension sociologique du long-métrage, sa façon de dépeindre avec justesse le quotidien d’une famille prolétaire espagnole.
Quant à Antonio de la Torre (pour tout avouer : c’est sa présence au générique qui m’a motivé à visionner le film), il ne livre pas l’une de ses meilleures prestations même si la partie « macho madrilène » de son rôle est assez délectable.
M’enfin, au final, ça reste un titre à éviter …
