
Une petite pépite SF du début des seventies.Charles A. Forbin met au point un super-ordinateur baptisé Colossus, et chargé de contrôler l’arsenal nucléaire des États-Unis ainsi que celui de ses alliés, afin d’éviter toute erreur humaine. Alimenté par son propre réacteur nucléaire et installé au cœur d’une montagne, Colossus, une fois activé, détecte un autre super-ordinateur. On apprend bientôt qu’il s’agit de l’homologue soviétique de Colossus, baptisé Guardian. C’est là que la situation commence à déraper.
Visionnaire, le long-métrage reste tout à fait d'actualité quelques cinq décennies après sa sortie !

Nous narrant l'histoire d'un super ordinateur chargé de prendre en charge la défense des Etats-Unis en pleine guerre froide, Le cerveau d'acier nous alerte déjà sur les risques liés à l'intelligence artificielle.
En plus, il le fait bien.
Ne sacrifiant jamais au spectaculaire, il bénéficie d'une mise en scène carrée de Joseph Sargent (Les pirates du métro) et d'une bande originale bien fichue (Michel Colombier).
Le crescendo narratif est rondement mené jusqu'à un final sombre qui va jusqu'au bout du propos (rhaaa, la froideur de la machine !

Après, le film a ses défauts (quelques moments "cheesy" entre Forbin et sa collègue) mais globalement c'est du bon.
Visionnaire on vous dit

Un titre intéressant à (re)découvrir !