
Les esprits chagrins pourraient accuser Richard Linklater de surfer sur le revival des années quatre-vingt.Dans les années 80, suivez les premières heures de Jake sur un campus universitaire. Avec ses nouveaux amis, étudiants comme lui, il va découvrir les libertés et les responsabilités de l’âge adulte. Il va surtout passer le meilleur week-end de sa vie.
Ce serait mal connaître le bonhomme

Non seulement, Everybody wants some s'inscrit tout à fait dans la logique de sa filmographie (l'obsession du temps qui passe) mais, qui plus est, il porte une sensibilité toute personnelle.
Tout ça nous donne un joli film

Un comédie qui parvient parfaitement à saisir l'ambiance d'une époque (les eighties donc) et d'un milieu (un campus américain et plus particulièrement une dorm house occupée par une bande de joueurs de baseball).
L'ambiance est géniale (l'insouciance est là) et le film a un côté très communicatif (on a l'impression de faire partie du groupe).
La direction d'acteurs est au top.
J'ai adoré cette galerie d'étudiants fêtards et particulièrement les personnages de Nesbit (Austin Amelio) et Finnegan (Glen Powell).
Bref, une belle découverte en ce qui me concerne
