
WHAT THE FUCK ?!Dans le cadre de son étude portant sur les félins sauvages, Hank, scientifique américain, est parti s’installer en Afrique pour vivre parmi ces animaux à la réputation extrêmement dangereuse. Sa maison est un refuge pour plus d’une centaine de fauves que le chercheur élève en toute liberté. Restés aux États-Unis, sa femme Madelaine et ses enfants Melanie, John et Jerry décident de venir lui rendre visite. Mais à leur arrivée, Hank n’est pas là pour les accueillir. À la place, ils découvrent avec effroi les autres habitants qui, en l’absence du maître de maison, ont totalement pris le contrôle du lieu.



Un truc hallucinant !!!

Un projet fou du producteur Noel Marshall (ici également acteur), féru des grands félins, qui embarquera sa femme (Tippi Hedren, elle aussi militante de la cause animale) et sa belle-fille (Melanie Griffith) dans l'aventure.
Ce sera un tournage sous tension, prolongé considérablement (six mois prévus ... presque six ans à l'arrivée) et émaillé de nombreux accidents.
Soixante-dix personnes seront blessées sur le plateau, Melanie Griffith manquera de peu d'y laisser un œil, Jan de Bont (ici directeur de la photographie) se fera faire 220 points de suture après avoir été scalpé ...
On comprend aisément ces blessures lorsque l'on découvre le film et que l'on y voit les acteurs évoluer au milieu de dizaines de grands fauves non dressés (lions, tigres, léopards, pumas)

Visiblement stressés par les animaux (on le serait à moins), les comédiens lancent des regards angoissés, se planquent et cavalent avec l'énergie du désespoir.
Tout compte fait, ils ne jouent pas (ou si peu) : ils sont en mode survie

En tant que spectateur, on oscille entre la peur (n'importe lequel de ses animaux peut tuer un homme en quelques secondes) et le rire (parfois nerveux) devant le côté fou, kamikaze, du projet.
L'expérience n'est d'ailleurs pas déplaisante. Le visionnage de Roar est fun et impressionnant.
C'est donc une sacrée curiosité qui mérite d'être découverte (le film a décidemment un côté unique).
Ce doit d'ailleurs être le seul long-métrage à vocation familiale qui se soit progressivement mué en film d'horreur. Incroyable !


