C’est fou de constater comment Scott Cooper est devenu un nom qui compte à Hollywood et ce en une poignée de longs-métrages.En 1892, le capitaine de cavalerie Joseph Blocker, ancien héros de guerre devenu gardien de prison, est contraint d’escorter Yellow Hawk, chef de guerre Cheyenne mourant, sur ses anciennes terres tribales. Peu après avoir pris la route, ils rencontrent Rosalee Quaid. Seule rescapée du massacre de sa famille par les Comanches, la jeune femme traumatisée se joint à eux dans leur périple.
Avec Hostiles, il signe un western / road movie hyper carré.
Dès la sidérante séquence d’ouverture, qui voisine avec le cinéma horrifique, on voit se déployer toute la force du cinéma de Cooper.
Le reste sera à l’avenant : très habilement ouvragé.
Et puis le bonhomme possède aussi un sens du casting assez parfait.
Mais la chose que j’ai préférée dans le film, c’est cette façon qu’à chaque personnage de charrier un lourd passé, parfois évoqué à demi-mots (le film a un côté « pudique » tout à son honneur). Ça donne une vraie richesse au film, une belle profondeur émotionnelle.
On retrouvera cela jusqu’à la dernière scène (à la gare) où la décision du personnage de Christian Bale fait office de magnifique point final. Simple et puissant.
Du bon