Gros bond qualitatif pour le réalisateur du prometteur La nuée, Just Philippot.Selma, 15 ans, grandit entre ses deux parents séparés, Michal et Élise. Des nuages de pluies acides et dévastatrices s’abattent sur la France. Dans un monde qui va bientôt sombrer, cette famille fracturée va devoir s’unir pour affronter cette catastrophe climatique et tenter d’y échapper.
Il signe ici un survival écologique haletant.
Un second long-métrage bien fichu, crédible et angoissant.
Tout cela tient très bien la route sur la durée, jusqu’à une fin un poil trop abrupte à mon goût (mais rien de scandaleux pour autant).
Œuvre post-covid (comme pouvait l’être aussi Vincent doit mourir), Acide peut également être vu comme une variation hexagonale (forcément) mineure de La guerre des mondes de Spielberg. Je ne sais si la référence est consciente mais j’ai trouvé qu’il y avait pas mal de ponts narratifs et visuels entre les deux films.
En tout cas, on saluera une géniale idée de casting avec un contre-emploi ultime pour Guillaume Canet qui campe ici … un prolo syndicaliste ! Un mec esquinté par la vie, à bout de souffle mai combattif et prêt à tout pour ses proches.
Une prestation qui sonne juste, à l’image du film dans son entier