Ils sont là
Parlons-en Pour moi,l'arrivée de la trilogie Indy en dvd est une sorte d'aboutissement ,une étape en tout cas,indispensable .
Car j'ai été comme beaucoup de ma génération (je suis né en 81...l'année de sortie même de l'Arche Perdue !!)berçé par cette saga,mythique et dont le temps a bien du mal à flétrir l'éclat .
Nec plus ultra du divertissement ,la saga a remis au gout du jour un style passé de mode,le film d'aventures,couplage attachant d'évasion,d'histoire,d'action et d'humour,inspiré 20 ans de jeu de plate-formes ,... suscité largement la vocation d'archéologue ,ou dopé la pratique du fouet dans les ménages .......
Bref une saga qui constitue le maitre-étalon pour tout film à grand spectacle,mais dont l'intelligence,et la vitalité n'ont jamais été vraiment égalés .
Impossible pour moi de choisir ;objectivement l'épisode 2 plus grand public encore(le gentil chinois karateka- blagueur,le héros au secours des pauvres enfants) ,moins riche historiquement ,moinds ludique,moins passionnant plus largement (l'action réservée à un seule lieu,là oû les autres opus varient les pays et paysages avec régal) et dont les effets spéciaux prennent un coup de vieux faramineux avec le nouvel éclairage du dvd (la scène de la mine notamment) est sans doute le plus inférieur,mais perso je n'arrive même pas à le considerer comme tel ,c'est trop délirant,trop drole,trop enlevé,trop bon avec notamment une scène de départ parmi les plus grandioses de l'histoire .
L'un de mes débuts de films favoris en tout cas (Matrix et ses transitions ratée aurait de grosses leçons à prendre) .
L'épisode 1 et 3 encadrent donc tel des pilliers brillants et inattaquables (soignant l'aspect serial,avec des passerelles importantes là ou le Temple maudit fait figure de franc-tireur),cet épisode 2 un peu fou,plus que jamais extrait de la bande-desssinée type fantasy ,et imposent l'excellence de la saga .
Ces 3 épisodes plongent le spectateur dans une autre époque,presque une autre dimension,dans un contexte d'avant-guerre particulièrement important ,un contexte de fin de monde presque encore immaculé,préservé, des lésions morales et historiques profondes de la 2 ème guerre mondiale (pointe déjà quelques passages sensibles,comme cette scène de bucher littéraire dans le 3) .
Une autre époque,fièvreuse,quelque part entre l'optimisme colonialiste et industriel du siècle de Jules Verne et les années folles,faite d'explorateurs,et de pilleurs de tombes,d'historiens louches ou illuminés,de femmes fatales,d'un bestiaire très varié allant du singe (facétieux ou en sorbet)à l'araignée en passant par le serpent,le lion ou les chauve-souris,une époque,paradoxale,et magnifique,idolatrée par les deux grans enfants Spielberg et Lucas .
L'imagination suinte par tous les pores,le gout du beau,du grand,d'un cinéma puissant et...magique,y a pas d'autre mot .
Somptueuse conclusion (?) la Dernière Croisade fourmille d'idées géniales: traçer une sorte de genèse du héros,oû on découvre notamment comment s'est construit son personnage (l'influençe de l'aventurier qu'il rencontre et dont il prendra le chapeau,le manteau,le fouet...et certaines mimiques),le confronter à son père,croisant ainsi 2 générations de héros nourrissant chacun le récit de lurs échanges et de leurs affrontements déliçieux (avec un Sean Connery absolument exquis,tout en maliçe et en "epiègle" passion)....
Du grand art .
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Alain Delon considère que Jason est lui aussi un Dieu, adoré par toutes les femmes. Au Japon Jason signifie virilité inépuisable avec une grande collection de dvd et de statues. 
Et ... Ce n'est pas une légende... 
