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Mystic River
Modérateur : dino VELVET
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oui, mais
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"de toute façon j'aime pas le cinema (mais c right qui le dit hein!)" bloody
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bloodlight
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Entire spoiler:
La fin est grandiose dans le sens en effet parce que la fin choque, en tous cas ce doute sur l'attitude de Bacon. Non Penn n'a pas de circonstance atténuante, et c'est là toute l'intelligence absolue de Clint "anti peine de mort" réalisateur: il ne se contente pas d'en rajouter sur le fait que la justice des hommes (Mystic) ou même de la société (Jugé coupable) ne doit pas exécuter qqn qui peut être innocent. Il montre justement totalement que cette démarche est un vrai assassinat, pour moi plus odieux que le meurtre de la fille. Un meurtre malsain, prémédité, de quelqu'un qui se donne le droit d'être "la forte tête" qu'il était dès son enfance, qu'on présente longtemps sous un jour positif mais qui est implacable, tue un ami, un père de famille qui même coupable aurait des circonstances atténuantes par ses traumatismes. Un assassin qui tue auparavant quelqu'un juste pour une balance ; une attitude exprimée par la scène très forte de la mentalité vomitive de Linney.
Oui c'est poignant car on sent que certains ont une destinée de victime, car chacun des 3 gamins aurait pu être choisi. c'est le hasard qui joue (celui qui habite plus loin), mais le kidnappeur ne choisit pas la forte tête, mais celui qui est en retrait. C'est aussi cette scène, aussi visible que discrète, des cousins qui emmènent Dave en voiture, qui monte à l'arrière, avec un des frères qui se retourne comme le prêtre kidnappeur.
Déprimant et saisissant
Mais rarement un film sur le thème aura été si riche, si multiple, si fouillé.
Vu hier avec des amis, je ne voualis pas le voir, puisque chez moi c'est vf obligatoire. Gros regrets à ce niveau, mais sinon c'était rien...
La fin est grandiose dans le sens en effet parce que la fin choque, en tous cas ce doute sur l'attitude de Bacon. Non Penn n'a pas de circonstance atténuante, et c'est là toute l'intelligence absolue de Clint "anti peine de mort" réalisateur: il ne se contente pas d'en rajouter sur le fait que la justice des hommes (Mystic) ou même de la société (Jugé coupable) ne doit pas exécuter qqn qui peut être innocent. Il montre justement totalement que cette démarche est un vrai assassinat, pour moi plus odieux que le meurtre de la fille. Un meurtre malsain, prémédité, de quelqu'un qui se donne le droit d'être "la forte tête" qu'il était dès son enfance, qu'on présente longtemps sous un jour positif mais qui est implacable, tue un ami, un père de famille qui même coupable aurait des circonstances atténuantes par ses traumatismes. Un assassin qui tue auparavant quelqu'un juste pour une balance ; une attitude exprimée par la scène très forte de la mentalité vomitive de Linney.
Oui c'est poignant car on sent que certains ont une destinée de victime, car chacun des 3 gamins aurait pu être choisi. c'est le hasard qui joue (celui qui habite plus loin), mais le kidnappeur ne choisit pas la forte tête, mais celui qui est en retrait. C'est aussi cette scène, aussi visible que discrète, des cousins qui emmènent Dave en voiture, qui monte à l'arrière, avec un des frères qui se retourne comme le prêtre kidnappeur.
Déprimant et saisissant
Mais rarement un film sur le thème aura été si riche, si multiple, si fouillé.
Vu hier avec des amis, je ne voualis pas le voir, puisque chez moi c'est vf obligatoire. Gros regrets à ce niveau, mais sinon c'était rien...
Alain Delon considère que Jason est lui aussi un Dieu, adoré par toutes les femmes. Au Japon Jason signifie virilité inépuisable avec une grande collection de dvd et de statues. 
Vu il y a une semaine, très grand film avec un Kevin Bacon assez exceptionnel. Scénario relativement simple, mais le génie de Eastwood est de nous faire si bien partager ce qui se passe dans la tête de ces êtres humains, leurs doutes, leurs faiblesses.
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dino VELVET
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MON POST EST UN GROS SPOILER
Brian Helgeland (scénariste de Mystic river) dans Mad Movies N° 157 p 55 (je sais pas trop si ça peut se faire ce genre de citations mais bon ...)
les dernières minutes de Mystic river cultivent l'ambiguïté, l'incertitude...
B.Helgeland : "Je ne crois pas que le geste adressé par Kevin Bacon à Sean Penn signifie "je vais te traquer et te mettre derrière les verrrous." Le personnage de Sean Penn se considère déjà comme prisonnier de son monde. Il se rend finalement compte que rien n'a changé pour lui; il essaie d'échapper à ses pulsions, mais continue à tuer des gens, à les jeter dans la rivière. C'est son destin. Clint Eastwood et moi ne le jugeons pas pour autant. Nous ne l'aurions pas même fait s'il avait éliminé le flic incarné par Kevin Bacon. Par contre, les protagonistes de l'histoire n'arrêtent jamais de se juger entre eux. Le signe de Kevin Bacon illustre très bien cet aspect du scénario. Il dit en silence "Je t'ai jugé, je sais qui tu es, je sais la vérité." Et cela n'a rien à voir avec une volonté de prouver une culpabilité. Il n'y a pas de culpabilité nette et déclarée dans Mystic river."
et voili
Brian Helgeland (scénariste de Mystic river) dans Mad Movies N° 157 p 55 (je sais pas trop si ça peut se faire ce genre de citations mais bon ...)
les dernières minutes de Mystic river cultivent l'ambiguïté, l'incertitude...
B.Helgeland : "Je ne crois pas que le geste adressé par Kevin Bacon à Sean Penn signifie "je vais te traquer et te mettre derrière les verrrous." Le personnage de Sean Penn se considère déjà comme prisonnier de son monde. Il se rend finalement compte que rien n'a changé pour lui; il essaie d'échapper à ses pulsions, mais continue à tuer des gens, à les jeter dans la rivière. C'est son destin. Clint Eastwood et moi ne le jugeons pas pour autant. Nous ne l'aurions pas même fait s'il avait éliminé le flic incarné par Kevin Bacon. Par contre, les protagonistes de l'histoire n'arrêtent jamais de se juger entre eux. Le signe de Kevin Bacon illustre très bien cet aspect du scénario. Il dit en silence "Je t'ai jugé, je sais qui tu es, je sais la vérité." Et cela n'a rien à voir avec une volonté de prouver une culpabilité. Il n'y a pas de culpabilité nette et déclarée dans Mystic river."
et voili
"If you don't know Jurassic Park, you don't know shit"
"Il a les yeux blindés"
"Now I've got a machine gun ho ! ho ! ho !"
"Are you gonna bark all day, little doggie, or are you gonna bite ?"
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Redrum
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dino VELVET a écrit :MON POST EST UN GROS SPOILER
les dernières minutes de Mystic river cultivent l'ambiguïté, l'incertitude...
B.Helgeland : "Je ne crois pas que le geste adressé par Kevin Bacon à Sean Penn signifie "je vais te traquer et te mettre derrière les verrrous." Le personnage de Sean Penn se considère déjà comme prisonnier de son monde.
Yep, Mystic River est le premier film qui traite, selon moi, de la déshumanisation, les trois protagonistes sont prisonniers et résignés, incapables de ressentir quoique ce soit.
I never drink ... wine.
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Invité
bon j avais oublie de poster a ce sujet aussi..
vu en vo, je suis restée assez froide sur le coup alors que mon petit camarade de visionage etait visiblement mal dans ses baskets a cote de moi... mais apres le film en parlant avec lui, j ai realise que j ai ete touchée, je trouve que le film est extremement complet et complexe .
bref un grand moment pour moi.
8 /10
vu en vo, je suis restée assez froide sur le coup alors que mon petit camarade de visionage etait visiblement mal dans ses baskets a cote de moi... mais apres le film en parlant avec lui, j ai realise que j ai ete touchée, je trouve que le film est extremement complet et complexe .
bref un grand moment pour moi.
8 /10
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dino VELVET
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yep, c'est ce que je disais plus haut, Mystic river est un film auquel ont est amené à repenser à plusieurs reprises longtemps après la projo ... si ça c'est pas un signe de qualité ...
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"Now I've got a machine gun ho ! ho ! ho !"
"Are you gonna bark all day, little doggie, or are you gonna bite ?"
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"Are you gonna bark all day, little doggie, or are you gonna bite ?"
J'y suis allé cet après midi. Je ne voulais pas trop étant donné que je suis en train de lire le livre. C'est déjà bien adapté, quelques changements ici ou là mais Eastwood retranscrit bien l'univers de Lehane, qui se rapproche un peu de celui de Russel Banks. Je n'irai pas jusqu'à dire que c'est le meilleur du réalisateur mais en tout cas, pour ma part, il ne m'avait pas autant touché depuis Madison. Ce n'est pas tant l'enquête qui m'a fasciné mais surtout les relations entre tous ces personnages, beaucoup plus forte dans le livre. Un peu déçu aussi que le film n'appuie pas assez à mon goût sur les rapports entre Brendan et son frère muet. Il n'y a pas assez de tension, à fleur de peau dans le livre. Néanmoins, tout se rattrape par la direction des acteurs. Ce qui est bien quand vous découvrez un film en lisant le livre adapté, c'est de voir comment les comédiens incarnent les personnages. Je savais qui jouaient dans le film mais j'ignorais leur rôle respectif. Quelques choses m'ont frappé à commencé par Tim Robbins, saisissant. Brrrrrr. Quant à Sean Penn (ça y'est! Il grossit enfin. A quand Johnny Depp viellissant 
) il est égal à lui même, il a réusit à me faire pleurer au moins trois fois pendant le film. Ma voisine en était presque à me tenir la main. Kevin Bacon et Lawrence Fishburne sont impeccable en flic ordinaire, froids et résignés, à noter car la plupart dess films d'aujourd'hui ne nous montrent quand même que des caricatures.
Il s'agirait bien là d'une plus grande analyse de ce film de par le fait que Eastwood nous campe des personnages bien seuls et pourtant entourés, recroquevillés dans leurs familles respectives. C'est peut-être aussi pour cette raison que le film m'a touché. L'enquête et les meurtres ne sont là que pour faire immerger de vieux secrets, des oppositions de prises de position irreversibles, de choix sans retour. C'est aussi un film sur l'enfance, une enfance sacrifiée a chaque détour de plans.
Je n'ai pas réellement saisi le dernier geste de Bacon à la fin du film. J'ai lu par hasard une explication mais qui ne me satisfait pas. De la part de Eastwood lui même. Mais peu importe. Le film se termine mais pas dans mon esprit.
) il est égal à lui même, il a réusit à me faire pleurer au moins trois fois pendant le film. Ma voisine en était presque à me tenir la main. Kevin Bacon et Lawrence Fishburne sont impeccable en flic ordinaire, froids et résignés, à noter car la plupart dess films d'aujourd'hui ne nous montrent quand même que des caricatures. Il s'agirait bien là d'une plus grande analyse de ce film de par le fait que Eastwood nous campe des personnages bien seuls et pourtant entourés, recroquevillés dans leurs familles respectives. C'est peut-être aussi pour cette raison que le film m'a touché. L'enquête et les meurtres ne sont là que pour faire immerger de vieux secrets, des oppositions de prises de position irreversibles, de choix sans retour. C'est aussi un film sur l'enfance, une enfance sacrifiée a chaque détour de plans.
Je n'ai pas réellement saisi le dernier geste de Bacon à la fin du film. J'ai lu par hasard une explication mais qui ne me satisfait pas. De la part de Eastwood lui même. Mais peu importe. Le film se termine mais pas dans mon esprit.