The Jacket - John Maybury - 2005
Modérateur : dino VELVET
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The Jacket - John Maybury - 2005
Hop. Trailer.
Thriller avec Abrien Brody et Keira Knightley
Un vétéran de la Guerre du Golfe est emprisonné pour un meurtre qu'il n'a pas commis. Tandis qu'il est torturé, il est sujet à certaines visions : sa fin est proche, car quelqu'un va tenter de le tuer. Se servant de ses prémonitions, il se lance alors à la recherche de son futur assassin pour en comprendre les motivations.
Ca s'annonce intéressant tout ca dites moi.
Thriller avec Abrien Brody et Keira Knightley
Un vétéran de la Guerre du Golfe est emprisonné pour un meurtre qu'il n'a pas commis. Tandis qu'il est torturé, il est sujet à certaines visions : sa fin est proche, car quelqu'un va tenter de le tuer. Se servant de ses prémonitions, il se lance alors à la recherche de son futur assassin pour en comprendre les motivations.
Ca s'annonce intéressant tout ca dites moi.
- snake_7
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up Avec quelques infos en plus :
Réalisé par : John Maybury
Date de sortie : 24 Août 2005
Budget : 32 millions de $
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Budget : 32 millions de $
snake_7 a écrit :J' ai vu la BA hier soir en allant au ciné, j' en avais pas entendu parler jusque la et j' ai vraiment accrocher aus quelques minutes présentées Adrien Brody a l' air monomental Shopping List
http://www.apple.com/trailers/warner_in ... acket.html
"Le monde est un bel endroit, qui vaut la peine qu'on se batte pour lui,Je suis d'accord avec la seconde partie."
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Vu ce soir.
Pas emballé du tout. C'est sympa mais c'est froid à l'extrême. Aucune émotion ne ressort de ce film (si ce n'est pour les scènes claustro d'Adrai Brody) et les acteurs ont tous l'air figés.
Pour ce qui est de l'histoire, pareil. Pas de quoi sauter au plafond.
Au final, je suis assez déçu.
Pas emballé du tout. C'est sympa mais c'est froid à l'extrême. Aucune émotion ne ressort de ce film (si ce n'est pour les scènes claustro d'Adrai Brody) et les acteurs ont tous l'air figés.
Pour ce qui est de l'histoire, pareil. Pas de quoi sauter au plafond.
Au final, je suis assez déçu.
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Après avoir enfermé une femme dans un cercueil (Oxygen), Brody se retrouve coincé dans un casier de morgue, juste retour des choses
"If you don't know Jurassic Park, you don't know shit"
"Il a les yeux blindés"
"Now I've got a machine gun ho ! ho ! ho !"
"Are you gonna bark all day, little doggie, or are you gonna bite ?"
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J' ai beaucoup aimé de mon coté
Certes je suis entierment d' accord pour dire que ce n' est pas original loin de la mais on passe un très bon moment grace a ADRIEN BRODY carrement monumental Ralala quel acteur Il arrive a nous faire passer enormement de sentiment a travers son regard Keira Knightley est quand a elle très joli et se débrouille bien dans son role
J' ai bien apprécié le coté tragico-romantique du film, a plusieurs moments l' émotion est présente et de belle facon
Ce que j' ai moins aimé c' est le manque d' originalité ( mais bon a la limite ... ), le faite que tout le monde le croit ( Starks ) très très vite je trouve et que la fin est prévisible
Un très bon moment
Note : 7/10
Certes je suis entierment d' accord pour dire que ce n' est pas original loin de la mais on passe un très bon moment grace a ADRIEN BRODY carrement monumental Ralala quel acteur Il arrive a nous faire passer enormement de sentiment a travers son regard Keira Knightley est quand a elle très joli et se débrouille bien dans son role
J' ai bien apprécié le coté tragico-romantique du film, a plusieurs moments l' émotion est présente et de belle facon
Ce que j' ai moins aimé c' est le manque d' originalité ( mais bon a la limite ... ), le faite que tout le monde le croit ( Starks ) très très vite je trouve et que la fin est prévisible
Un très bon moment
Note : 7/10
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Dans l'effet Papillon un homme (jeune) pouvait en feuilletant son journal intime "rejouer"des moments cruçiaux de son existence ; dans The Jacket c'est en étant enfermé ,entravé par une camisole,dans un tiroir de morgue qu'il s'ouvre un chemin dans le temps (le futur).
Dissipons immédiatement tout autre rapprochement,si ce n'est le bien peu d'égards faits par les scénaristes ricains au métier de serveuse ( ), car les deux films ne se ressemblent pas vraiment et n'ont surtout évidemment pas la même fonction .
L'effet papillon est un exercice (malin) de confrontation du teen-movie au scénario à paradoxe temporel ,et sous des oripeaux de bienfaisance et de moralisme couillon se plaçe d'abord dans une mécanique d'action-réaction (porté au sommet le plus délirant avec la trilogie Retour vers le futur) somme toute efficace et assez vulgaire .
The Jacket est plus subtil (Adrian Brody remplace Ashton Kuchter ).
La friabilité de la logique temporelle crée des passerelles entre un présent (des présents) et un futur (multiples) .
John Starks subit plutôt qu'il n'agit sur le courant des évenements , donnant au récit une consonnance circulaire et inéluctable .
Ces passerelles sont d'abord des miroirs , et l'important tient au regard que l'on porte sur soi et sur sa vie ,de la trace qu'on va laisser et qui pourrait nous poursuivre .
La morale de l'intrigue encourage à briser la passivité qui conduit au renoncement ( "nous sommes tous morts Jack").
Pas vraiment de mécanique ici mais plutôt des émotions bousculées au gré de personnages usés par l'existence .
Le casting est exquis ,l'excellence à fleur de peau de Brody rencontrant la bouche entrouverte de Keira Knightley ,le regard bleu-profond de Daniel Craig ou les yeux fous de Brad Renfro .
Et puis il y a Jennifer Jason Leigh ,posée ici-bas comme la fleur de la Chair et le sang qu'on aurait passé au détergent ...
Et le fait du match : la présence du monstre Kris Kristofferson .
Un film avec lui est meilleur qu'un film sans lui ,c'est une putain d'évidence .
J'ai beaucoup aimé le film donc ,même si l'intrigue est loin d'être fraiche et que l'on atteint pas de vrai moment de grâce .
Y a des films comme ça .
Dissipons immédiatement tout autre rapprochement,si ce n'est le bien peu d'égards faits par les scénaristes ricains au métier de serveuse ( ), car les deux films ne se ressemblent pas vraiment et n'ont surtout évidemment pas la même fonction .
L'effet papillon est un exercice (malin) de confrontation du teen-movie au scénario à paradoxe temporel ,et sous des oripeaux de bienfaisance et de moralisme couillon se plaçe d'abord dans une mécanique d'action-réaction (porté au sommet le plus délirant avec la trilogie Retour vers le futur) somme toute efficace et assez vulgaire .
The Jacket est plus subtil (Adrian Brody remplace Ashton Kuchter ).
La friabilité de la logique temporelle crée des passerelles entre un présent (des présents) et un futur (multiples) .
John Starks subit plutôt qu'il n'agit sur le courant des évenements , donnant au récit une consonnance circulaire et inéluctable .
Ces passerelles sont d'abord des miroirs , et l'important tient au regard que l'on porte sur soi et sur sa vie ,de la trace qu'on va laisser et qui pourrait nous poursuivre .
La morale de l'intrigue encourage à briser la passivité qui conduit au renoncement ( "nous sommes tous morts Jack").
Pas vraiment de mécanique ici mais plutôt des émotions bousculées au gré de personnages usés par l'existence .
Le casting est exquis ,l'excellence à fleur de peau de Brody rencontrant la bouche entrouverte de Keira Knightley ,le regard bleu-profond de Daniel Craig ou les yeux fous de Brad Renfro .
Et puis il y a Jennifer Jason Leigh ,posée ici-bas comme la fleur de la Chair et le sang qu'on aurait passé au détergent ...
Et le fait du match : la présence du monstre Kris Kristofferson .
Un film avec lui est meilleur qu'un film sans lui ,c'est une putain d'évidence .
J'ai beaucoup aimé le film donc ,même si l'intrigue est loin d'être fraiche et que l'on atteint pas de vrai moment de grâce .
Y a des films comme ça .
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J'en ressors et c'est une grosse, mais alors une tres grosse deception.
J'espérais un petit thriller psychologique avec une histoire un tant soit peu originale, et je me suis retrouvé avec un film de propagande sur la société de consommation boursouflé et chiantissime.
C'est comment dire... Y'a autant de rythme dans l'histoire que dans un discours de Georges Marchais, voilà. L'heure quarante m'a paru durer une éternité, la princpale conséquence de ce manque chronique de rythme étant un décrochement régulier et un désintéret grandissant vis à vis des événements qui nous sont montrés .
Au delà de ca, je reproche deux choses au film :
1, les effets tape à l'oeil dans les séquences "oniriques subliminales". C'est franchement pénible et surtout ca ne sert à rien. On y verrait qqche, je dis pas, mais tres franchement, c le genre d'effets superficiels dont je me serais volontiers passé.
2, le dénouement, qui va à l'encontre de tout ce qui est dit et fait précédemment. Entendons nous bien, jusqu'au coup de la lettre, tout va à peu pres bien. Chaque événement du passé trouve sa résonnance dans le futur de maniere logique. Sauf que pour une raison qui m'échappe encore, avec cette putain de lettre que Jack écrit à la mere de Jackie, on change comme par miracle le cours des événements passés.
Et c'est précisément ce qui va à l'encontre du reste. Il ne peut pas changer le passé. Ca fout tout par terre. Tout le reste tombe à l'eau à coté de ca. Là où c'aurait été logique, c'est si la lecture de la lettre avait conduit à la mort de la mère (sans que Jack soit forcément au courant). Elle se serait endormie pendant ou apres avoir lu la lettre, et donc serait morte brûlée, que ca m'aurait paru nettement plus censé que ce happy end de merde. Ca aurait eu de plus le mérite de rejeter indirectement la responsabilité sur Jack.
Mais non. La mère de Jackie ne meurt plus, tout est bien qui finit bien. Jackie ne devient pas fumeuse et alcoolique. Au lieu de ca, elle roule en New Beetle, a un téléphone portable, bref elle consomme. Belle morale.
De plus, Jackie ne reconnait plus Jack. Pourquoi ?
Sinon, je reproche aussi qu'on n'a aucun embryon de début de suggestion au pourquoi du traitement en enfermant des gens dans les chambres froide de la morgue avec une camisole de combat. Super pratique. J'ai cru à un moment qu'on allait avoir droit à une variation sur le theme de la modification de la perception et de l'interaction avec le réel grace aux drogues qui sont injectée au patient, mais meme pas.
Nan, franchement, une bonne grosse déception comme j'en ai pas eu depuis bien longtemps. Tant pis.
J'espérais un petit thriller psychologique avec une histoire un tant soit peu originale, et je me suis retrouvé avec un film de propagande sur la société de consommation boursouflé et chiantissime.
C'est comment dire... Y'a autant de rythme dans l'histoire que dans un discours de Georges Marchais, voilà. L'heure quarante m'a paru durer une éternité, la princpale conséquence de ce manque chronique de rythme étant un décrochement régulier et un désintéret grandissant vis à vis des événements qui nous sont montrés .
Au delà de ca, je reproche deux choses au film :
1, les effets tape à l'oeil dans les séquences "oniriques subliminales". C'est franchement pénible et surtout ca ne sert à rien. On y verrait qqche, je dis pas, mais tres franchement, c le genre d'effets superficiels dont je me serais volontiers passé.
2, le dénouement, qui va à l'encontre de tout ce qui est dit et fait précédemment. Entendons nous bien, jusqu'au coup de la lettre, tout va à peu pres bien. Chaque événement du passé trouve sa résonnance dans le futur de maniere logique. Sauf que pour une raison qui m'échappe encore, avec cette putain de lettre que Jack écrit à la mere de Jackie, on change comme par miracle le cours des événements passés.
Et c'est précisément ce qui va à l'encontre du reste. Il ne peut pas changer le passé. Ca fout tout par terre. Tout le reste tombe à l'eau à coté de ca. Là où c'aurait été logique, c'est si la lecture de la lettre avait conduit à la mort de la mère (sans que Jack soit forcément au courant). Elle se serait endormie pendant ou apres avoir lu la lettre, et donc serait morte brûlée, que ca m'aurait paru nettement plus censé que ce happy end de merde. Ca aurait eu de plus le mérite de rejeter indirectement la responsabilité sur Jack.
Mais non. La mère de Jackie ne meurt plus, tout est bien qui finit bien. Jackie ne devient pas fumeuse et alcoolique. Au lieu de ca, elle roule en New Beetle, a un téléphone portable, bref elle consomme. Belle morale.
De plus, Jackie ne reconnait plus Jack. Pourquoi ?
Sinon, je reproche aussi qu'on n'a aucun embryon de début de suggestion au pourquoi du traitement en enfermant des gens dans les chambres froide de la morgue avec une camisole de combat. Super pratique. J'ai cru à un moment qu'on allait avoir droit à une variation sur le theme de la modification de la perception et de l'interaction avec le réel grace aux drogues qui sont injectée au patient, mais meme pas.
Nan, franchement, une bonne grosse déception comme j'en ai pas eu depuis bien longtemps. Tant pis.
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Bah 15ans c'est long pour une enfant ...Zorg a écrit :
2, le dénouement, qui va à l'encontre de tout ce qui est dit et fait précédemment. Entendons nous bien, jusqu'au coup de la lettre, tout va à peu pres bien. Chaque événement du passé trouve sa résonnance dans le futur de maniere logique. Sauf que pour une raison qui m'échappe encore, avec cette putain de lettre que Jack écrit à la mere de Jackie, on change comme par miracle le cours des événements passés.
Et c'est précisément ce qui va à l'encontre du reste. Il ne peut pas changer le passé. Ca fout tout par terre. Tout le reste tombe à l'eau à coté de ca. Là où c'aurait été logique, c'est si la lecture de la lettre avait conduit à la mort de la mère (sans que Jack soit forcément au courant). Elle se serait endormie pendant ou apres avoir lu la lettre, et donc serait morte brûlée, que ca m'aurait paru nettement plus censé que ce happy end de merde. Ca aurait eu de plus le mérite de rejeter indirectement la responsabilité sur Jack.
Mais non. La mère de Jackie ne meurt plus, tout est bien qui finit bien. Jackie ne devient pas fumeuse et alcoolique. Au lieu de ca, elle roule en New Beetle, a un téléphone portable, bref elle consomme. Belle morale.
De plus, Jackie ne reconnait plus Jack. Pourquoi ?
Sinon je suis d'accord avec toi ,le film à la différence d'autres films du genre ne fonctionne pas sur l'action-réaction ,il ne constate que le retour inéluctable des événements .
Le raccourci temporel est juste là pour constater ,et mettre en instantané les personnages en face de leurs actes.
La fin brise cette "audace" et nous sert un truc républicain assez gras et sordide ,ou la connasse de serveuse (j'en parlais plus haut )paumée devient docteur et troque sa merde de jeep pour une allemande cabriolet ...
C'est étrange, pas dans le ton et assez frileux .
Et puis la Jackie-paumée était belle et amoureuse,en tout cas prête à aimer ,et si sa vie avait été moche,elle pouvait maintenant s'infléchir ,pourquoi l'annihiler au risque de la dénaturer ?(et puis elle pourrait ne plus aimer Jack! pourquoi prendre ce risque ?je comprends qu'il puisse vouloir lui offrir une enfance heureuse mais ne pense t'il pas à son bonheur à lui ?
On peut toutefois avancer qu'à ce moment précis du récit il ne sait pas qu'il va la rejoindre à nouveau dans le futur,espérant éviter une mort annonçée et poursuivre son existence "présente",et qu'il s'agit donc bien d'un pur acte d'amour désintéressé...)
En fait la fin aurait été beaucoup plus belle si ça avait stoppé au moment ou Brody pénètre une dernier fois dans le casier .
Le regard alarmé et embrumé de sang cherchant la voie vers un autre monde plus clément ,une dernière respiration rapide,et hop fondu en noir,quelques secondes de silence ,et "directed by...".
C'était plus triste et beacoup plus poétique ...
Et parfois il vaut mieux laisser place à l'imagination que mettre les pieds dans le plat ....
Mais bon ...
Tu vois ,le final m'a laissé un gout amer mais pour autant j'ai beaucoup aimé le reste du film .
Je le trouve pas ennuyeux , fragile,plutot ,et cherchant à tatons la lumière dans un bordel assez sombre,et j'ai vraiment apprécié les personnages , assez bien équilibrés .
Merde la gueule défaite de JJ Leigh, les larmes sur le visage buriné de Kristofferson et son "ns sommes ts morts Jack" ...
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Ah c'est clair que ca aurait eu un autre impact, mais ca n'aurait pas pour autant dissipé l'ennui que j'ai ressenti au cours du film.Colonel Kurtz a écrit :En fait la fin aurait été beaucoup plus belle si ça avait stoppé au moment ou Brody pénètre une dernier fois dans le casier .
Le regard alarmé et embrumé de sang cherchant la voie vers un autre monde plus clément ,une dernière respiration rapide,et hop fondu en noir,quelques secondes de silence ,et "directed by...".
Maintenant, je me demande si, malgré le fait que ce soit pas un film à gros budget, y'aurait pas eu un changement de fin. Un peu comme dans l'effet papillon en fait. On nous remplace une fin relativement noire mais logique par un happy end à la mords moi le noeud qui peut encore passer. Sauf que là, ca passe pas du tout.
L'edition z1 dispo depuis des lustre parle bien de scenes coupées, mais y'a aucune mention de fin alternative.
Et histoire de tirer aussi sur le corbillard, on peut mettre en avant le coté douteux de la relation entre Jack et Jackie (oh la belle coïncidence que voici). C'est à la limite de la pédophilie rétroactive.
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Il y a aussi le coup du petit autiste (babak ) qui outre son coté un brin mièvre (ou tendre selon ou on se place) délivre son lot d'incohérences et de paradoxes temporels .
Dans le présent 2 , Starks confie à la psy comment soigner le mome parce qu'il l'a appris dans le passé 1.
Mais comment le savait-il déjà dans le présent 1
Dans le présent 2 , Starks confie à la psy comment soigner le mome parce qu'il l'a appris dans le passé 1.
Mais comment le savait-il déjà dans le présent 1
- dino VELVET
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Un film somme toute assez simple (intrigue moins tarabiscotée que ce que l'on pouvait croire), intimiste, humain et assez touchant (Brody est parfait) J'ai bien aimé.
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"Il a les yeux blindés"
"Now I've got a machine gun ho ! ho ! ho !"
"Are you gonna bark all day, little doggie, or are you gonna bite ?"
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- Jack Sparrow
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Vu cet aprem,
Blessé à la tête pendant la guerre du Golfe, Jack Starks est rapatrié aux Etats-Unis pour faire soigner son amnésie. Interné dans un hopital psychiatrique, Jack se retrouve enfermé à de nombreuses reprises dans un caisson mortuaire pour soi-disant se faire soigner. Au cours de ces séances plus que sadique, Jack se projette dans l'avenir, retrouve des personnages clés d'avant son internement et essaie de modifier l'avenir et par conséquent la réalité.
On pourrait s'attendre à un film complexe, ce n'est pas le cas, loin de là. The Jacket est une vraie réussite ! Je me suis totalement immergé dans cette histoire comme cela avait déjà été le cas pour L'effet papillon , la comparaison n'étant d'ailleurs pas fortuite. J'aime ces genres de films où le héros voyage dans le temps, cherche à comprendre son passé, triture son avenir pour trouver le salut. J'aime ces confrontations passé, présent, avenir... Bien sûr, cela ne parait pas réaliste (encore que), évidemment le sujet n'est pas original 'encore que) mais son traitement si subtile fait de The Jacket un film à voir... Remarquablement interprété, de Adrien Brody à la toujours très belle Keira Knightley, en passant par le très bon Kris Kristofferson...
Néanmoins, pour ceux qui ont vus le film (ceux qui ne l'ont pas vus, arretez vous là...)
---> Spoiler
Vous êtes vous posés des questions concernant les rôles de Babak ou d'autres personnages tel que l'autre fou de l'hopital ou celui qui prend Jack en auto-stop au début du film ? On ne sait rien d'eux, ou presque, et pourtant ils apparaissent à des moments clé du film (notamment à la fin) comme des indices censé vous mettre sur une autre piste. Jack répète souvent "Je suis mort pour la première fois à 27 ans", ne serait-il pas réellement mort en Irak pendant la guerre du Golfe ? Déclaré cliniquement mort, il se réveillerait sans explications, puis quelques temps après, on le retrouverait à marcher sur une route sans raisons aucune ? Babak, ç'est pas très américain d'ailleurs (rapport à l'Irak, est-ce le gamin qui lui tire dessus ?). Il ya beaucoup de choses que je n'arrive pas à expliquer, je me contente donc aisément de l'explication rationelle du film, celle que je mettais en avant au début de la critique mais le film ne contient-il pas deux histoires ? Ce film ne serait-il qu'un rêve post-mortem ? C'est possible. Mais franchement je pense que Maybury a probablement fait des coupures si franches dans son montage qu'il a ouvert une porte (non voulue) aux délires les plus fous. The Jacket n'étant pas à mon avis Donnie Darko ou Mulholland drive[/b][/i] , je suivrais donc ma première impression, celle que le film nous propose tout au long de la séance... Elle suffit amplement pour en faire un très bon film.
Blessé à la tête pendant la guerre du Golfe, Jack Starks est rapatrié aux Etats-Unis pour faire soigner son amnésie. Interné dans un hopital psychiatrique, Jack se retrouve enfermé à de nombreuses reprises dans un caisson mortuaire pour soi-disant se faire soigner. Au cours de ces séances plus que sadique, Jack se projette dans l'avenir, retrouve des personnages clés d'avant son internement et essaie de modifier l'avenir et par conséquent la réalité.
On pourrait s'attendre à un film complexe, ce n'est pas le cas, loin de là. The Jacket est une vraie réussite ! Je me suis totalement immergé dans cette histoire comme cela avait déjà été le cas pour L'effet papillon , la comparaison n'étant d'ailleurs pas fortuite. J'aime ces genres de films où le héros voyage dans le temps, cherche à comprendre son passé, triture son avenir pour trouver le salut. J'aime ces confrontations passé, présent, avenir... Bien sûr, cela ne parait pas réaliste (encore que), évidemment le sujet n'est pas original 'encore que) mais son traitement si subtile fait de The Jacket un film à voir... Remarquablement interprété, de Adrien Brody à la toujours très belle Keira Knightley, en passant par le très bon Kris Kristofferson...
Néanmoins, pour ceux qui ont vus le film (ceux qui ne l'ont pas vus, arretez vous là...)
---> Spoiler
Vous êtes vous posés des questions concernant les rôles de Babak ou d'autres personnages tel que l'autre fou de l'hopital ou celui qui prend Jack en auto-stop au début du film ? On ne sait rien d'eux, ou presque, et pourtant ils apparaissent à des moments clé du film (notamment à la fin) comme des indices censé vous mettre sur une autre piste. Jack répète souvent "Je suis mort pour la première fois à 27 ans", ne serait-il pas réellement mort en Irak pendant la guerre du Golfe ? Déclaré cliniquement mort, il se réveillerait sans explications, puis quelques temps après, on le retrouverait à marcher sur une route sans raisons aucune ? Babak, ç'est pas très américain d'ailleurs (rapport à l'Irak, est-ce le gamin qui lui tire dessus ?). Il ya beaucoup de choses que je n'arrive pas à expliquer, je me contente donc aisément de l'explication rationelle du film, celle que je mettais en avant au début de la critique mais le film ne contient-il pas deux histoires ? Ce film ne serait-il qu'un rêve post-mortem ? C'est possible. Mais franchement je pense que Maybury a probablement fait des coupures si franches dans son montage qu'il a ouvert une porte (non voulue) aux délires les plus fous. The Jacket n'étant pas à mon avis Donnie Darko ou Mulholland drive[/b][/i] , je suivrais donc ma première impression, celle que le film nous propose tout au long de la séance... Elle suffit amplement pour en faire un très bon film.